Avant le départ du Grand Prix d’Autriche de formule 1, dimanche, les natifs de Montréal Lance Stroll et Nicholas Latifi ont posé un genou à terre en signe de soutien au combat contre le racisme.
Le départ de la première course de la saison a donc été marqué par un rassemblement lourd de sens. Les deux Canadiens ont fait partie des 14 pilotes sur les 20 qui ont décidé de montrer ce geste de solidarité, notamment le Britannique Lewis Hamilton vêtu d’un t-shirt « Black Lives Matter ».
Sur la célèbre piste du circuit de Spielberg, on pouvait lire sur les combinaisons l’inscription « End racism » (« en finir avec le racisme ») en référence au mouvement d’ampleur mondiale antiraciste qui a suivi la mort en mai dernier de George Floyd, à Minneapolis, aux États-Unis.
L’Allemand Sebastian Vettel, quadruple champion du monde, a également arboré la phrase « Black Lives Matter » sur son casque.
Les pilotes avaient le choix d’exprimer à leur façon leur engagement. Ainsi, le Néerlandais Max Verstappen, le Monégasque Charles Leclerc, l’Espagnol Carlos Sainz fils, le Russe Daniil Kvyat, l’Italien Antonio Giovinazzi et le Finlandais Kimi Räikkönen (Alfa Romeo) sont restés debout.
Charles Leclerc a expliqué sur son compte Instagram que plus que les gestes formels « qui pourraient être perçus comme controversés dans certains pays », ce qui est important ce sont les « faits et les comportements quotidiens ».
« Je ne poserai pas le genou à terre, mais cela ne veut pas du tout dire que je suis moins engagé que les autres dans la lutte contre le racisme », a-t-il ajouté.
Notons que c’était la première fois dans l’histoire que deux pilotes canadiens s’affrontaient dans cette discipline-reine du sport automobile.
Avec l’AFP
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