Même si les données préliminaires suggèrent que la variante du virus décelée au Royaume-Uni pourrait être plus infectieuse, rien ne prouve jusqu’ici que les mutations influencent la gravité des symptômes, la réaction immunitaire ou l’efficacité des vaccins. Crédit : Istock.

Transmission du coronavirus : l’OMS devrait-elle revoir ses recommandations?

C’est le New York Times qui rapporte l’information selon laquelle des centaines de scientifiques soutiennent que le coronavirus est aéroporté. Ces derniers souhaiteraient par conséquent voir l’Organisation mondiale de la santé (OMS) revenir sur ses recommandations sur le mode de transmission.

Les scientifiques auraient observé que le coronavirus vivrait en petites particules dans l’air et qu’il pourrait se transmettre à l’homme par simple inhalation.

Cette nouvelle observation vient en quelque sorte renverser la théorie de l’OMS selon laquelle la transmission se ferait essentiellement d’humain à humain, à travers des gouttelettes du nez ou de la bouche propulsées lors d’un éternuement ou quand une personne atteinte par la COVID-19 tousse.

Toujours selon le New York Times, le collectif de scientifiques à l’origine de la nouvelle découverte a adressé une lettre à l’OMS. Ils sont 239 scientifiques issus de 32 pays qui soutiennent, preuves à l’appui, que le coronavirus vivrait en suspension dans l’air et pourrait ainsi contaminer une personne saine.

Il s’agit de particules plus fines qui pourraient directement s’introduire dans l’organisme humain. Reuters rapporte que les scientifiques comptent publier leur découverte au courant de la semaine du 6 au 10 juillet.

Le New York Times indique que l’OMS n’a pas encore réagi à cette interpellation. Par contre, l’agence onusienne aurait indiqué que les preuves du virus suspendu dans l’air n’étaient pas convaincantes.

« Surtout au cours des deux derniers mois, nous avons déclaré à plusieurs reprises que nous considérons la transmission par voie aérienne comme possible, mais certainement pas étayée par des preuves solides ou même claires », a déclaré la Dre Benedetta Allegranzi, responsable technique de l’OMS pour la prévention et le contrôle des infections, cité par le New York Times.

Il est important de mentionner que cette découverte ne devrait pas faire perdre de vue le fait que les mesures de protection doivent demeurer les mêmes pour éviter la propagation du virus, que ce soit de personne à personne, ou à travers les gouttelettes suspendues dans l’air susceptibles d’être inhalées.

Avec Reuters et des informations du New York Times

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Catégories : Santé
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