En raison de l’augmentation du nombre de nouveaux cas de COVID-19 au cours des derniers jours dans la province, les autorités de la santé publique ont décidé d’imposer le port du masque dans les lieux publics fermés partout, dès le 18 juillet.
En attendant les détails qui seront fournis par le premier ministre du Québec sur cette mesure obligatoire, il convient de noter que les espaces publics susceptibles d’être visés couvrent aussi bien les épiceries, restaurants, centres sportifs et établissements de santé.
Comme à Ottawa, les couvre-visages étaient déjà obligatoires dans les transports en commun du Québec depuis quelques semaines pour les personnes âgées de 12 ans et plus, mais il n’y aura pas d’amende à payer avant le 27 juillet.
Alors que la pandémie semble se propager à nouveau dans plusieurs États américains et que le nombre de cas augmente dans les bars du Québec ces derniers jours, l’application des mesures de protection est primordiale. Ainsi, les provinces canadiennes modifient leurs stratégies à mesure que le déconfinement se poursuit.
Le port du masque dans les lieux publics est privilégié par les autorités de santé publique, en l’absence de traitements et de vaccins comme mesures importantes pour éviter la propagation du coronavirus.
En raison de l’imposition du port du masque dès le 18 juillet dans les espaces publics fermés au Québec et des amendes qui vont entrer en vigueur dans deux semaines, la Société des transports de Montréal (STM) annonce qu’elle les distribuera pour s’assurer que tous les usagers en soient munis lors des déplacements. Photo : iStock
Le contexte est aussi marqué par une remise en question des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en ce qui a trait à la transmission du virus.
Un collectif composé par 232 médecins a adressé une lettre ouverte à l’agence dans laquelle ils indiquent qu’il y a désormais les preuves que des particules plus fines présentes dans l’air pourraient être inhalées et se propager directement dans un organisme sain.
L’OMS soutenait jusque-là que le coronavirus se propageait uniquement d’une personne à l’autre, à travers des gouttelettes issues du nez ou de la bouche expulsées par la toux, l’éternuement, ou quand les personnes parlent.
L’agence onusienne a dû reconnaître que la transmission du virus par voie aérienne était possible, d’où l’importance des mesures barrières.
Le port d’un couvre-visage figure parmi les mesures mises de l’avant au Québec, en Ontario et dans bien de provinces canadiennes.
Les populations ont dit redouter que ces équipements ne soient pas présents en quantité suffisante pour satisfaire à la demande, compte tenu des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement, en raison de la fermeture des usines au cours des derniers mois et de la trop forte demande nationale et internationale.
Les masques sont proposés en pharmacie, mais plusieurs entreprises ont réorienté leurs activités en vue de mettre sur le marché des équipements de protection.
Ils ont ainsi répondu à l’appel des gouvernements qui souhaitaient voir les entrepreneurs canadiens répondre aux besoins sans cesse croissants imposés par la pandémie.
Pour assurer un approvisionnement continu du marché en masques et autres équipements de protection, les gouvernements ont subventionné la production dans les principales provinces.
Avec des informations du gouvernement du Québec et Radio-Canada
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