Avec la pandémie, le manque de main-d’œuvre et les canicules, l’été s’avère difficile pour les agriculteurs du Québec. La faible quantité de pluie reçue jusqu’à présent a nui aux récoltes.
L’année 2020 marquera pour longtemps les esprits des agriculteurs québécois. Toutes les régions de la province sont touchées par les périodes de chaleur intense des dernières semaines. Cela crée d’importantes pertes de rendement.
« Les périodes de sécheresse touchent généralement diverses régions du Québec pendant l’été. Mais cette fois, c’est presque la totalité des territoires de la province touchée par la sécheresse », a déclaré en entrevue à Radio-Canada Daniel Habel, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) Centre-du-Québec.
Résultat : les agriculteurs sont forcés d’aller puiser dans leurs réserves ou encore d’acheter du foin à 300 $ la tonne, le double du prix habituel. La situation est telle que plusieurs exploitants doivent maintenant se résigner à vendre leur cheptel.
La rareté du foin et son prix exceptionnellement élevé poussent les agriculteurs à se tourner vers des cultures alternatives pour nourrir leur bétail. Plusieurs se sont d’ailleurs tournés vers un mélange de plantes fait de pois et d’avoine fourragère, plutôt que le foin traditionnel.
Avec Radio-Canada
Vers une pénurie de foin au Québec?
« Cette année, la sécheresse est provinciale. Elle affecte la production de foin, mais aussi de céréales et la production maraîchère. On traverse une période angoissante. »@Clatreil s’entretient avec Marcel Groleau, président général UPA pic.twitter.com/eXpva0hYQa
— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) July 9, 2020
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