Ce secteur fait partie de ceux qui ont été littéralement cloués au sol en raison de la pandémie de COVID-19.
Cette pandémie a eu pour conséquence le ralentissement et l’arrêt des activités dans le secteur du transport aérien d’une façon générale où les mises à pied d’employés ont été parmi les plus importantes au Canada.
En ce qui concerne le transport aérien sectoriel, les capacités de l’aviation à desservir les collectivités du pays doivent être maintenues à tout moment afin que ces collectivités ne soient pas très durement touchées.
Dans les régions les plus éloignées du Canada, la livraison des biens essentiels, la prestation des services et l’accès sur place au personnel de la santé sont facilités par les petits transporteurs aériens.
L’aide du gouvernement fédéral permettra d’atteindre deux objectifs prioritaires dans ce secteur : donner un coup de pouce à ces petits transporteurs aériens et faciliter les activités et les affaires dans ces régions.
« Notre collaboration avec les provinces et territoires en ce qui a trait aux mesures permettra d’assurer la prestation de services aériens fiables afin que les collectivités éloignées demeurent reliées au reste du pays », a-t-il ajouté.
Il faudra signer des protocoles avec les provinces et territoires afin d’assurer la continuité des services pendant au moins six mois.
Par ailleurs, Ottawa chercherait à mettre en place un programme de financement avec une contribution de 75 millions de dollars pour les six premiers mois. Ensuite, le gouvernement fédéral compte contribuer au maintien des services essentiels en investissant 174 millions sur 18 mois, au besoin.
Ce financement est appelé à être bonifié en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain. Les collectivités ont plus que jamais besoin d’être approvisionnées en biens de première nécessité, comme les aliments, les médicaments, et en autres services essentiels.
« Le Canada continuera à mettre tout en œuvre pour assurer la continuité des services », a renchéri M. Miller
Selon des informations en provenance de ce ministère, les collectivités autochtones partout au Canada n’ont été que très peu frappées par la pandémie de COVID-19.
L’apport du ministère des Services aux Autochtones a permis à ces collectivités de déployer et de mettre à jour leurs plans de lutte contre la pandémie ou leurs plans d’urgence sanitaire en ce qui a trait aux maladies transmissibles.
Dans les communautés autochtones où les déplacements sont limités et particulièrement difficiles, qui ne peuvent être desservie toute l’année autrement que par le transport aérien, Services aux Autochtones Canada a souvent déployé des vols nolisés pour le transport du personnel et des biens essentiels dans la lutte contre la propagation de la COVID-19. Les Premières Nations en Alberta, au Manitoba, en Ontario, au Québec, au Yukon, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest ont été les plus concernées. (Source : ministère des Services aux Autochtones)
L’aide fédérale sera soutenue par les contributions des provinces et des territoires qui permettront d’assurer les seuils minimums de ces services essentiels.
C’est du moins ce que prévoient les accords avec les gouvernements. Grâce à ces accords, les gouvernements vont déterminer d’un commun accord les priorités en ce qui concerne les services essentiels dont les collectivités éloignées auront le plus besoin.
Au pays, ce sont 140 collectivités comptant un aéroport qui sont considérées comme éloignées et nécessitant le soutien des paliers de gouvernement. Leur accès est limité par des routes de glace saisonnières, des routes de gravier, des traversiers ou des chemins de fer.
En plus, les gouvernements vont s’entendre sur les sommes qui seront allouées aux collectivités éloignées en prenant en considération les volumes de passagers qui sont d’habitude enregistrés pour des voyages vers ces régions.
Les provinces et territoires pourront alors administrer un programme avec les compagnies aériennes afin de procurer les services essentiels requis.
« Alors que nous continuons à travailler ensemble afin de limiter la propagation de la COVID-19, nous devons également veiller à ce que les collectivités éloignées continuent à disposer des liaisons aériennes dont elles ont besoin pour garantir l’approvisionnement en biens et services essentiels, ainsi que pour assurer les déplacements et soutenir les affaires. » – Marc Garneau, ministre des Transports.
« Notre collaboration avec les provinces et territoires en ce qui a trait à ces mesures permettra d’assurer la prestation de services aériens fiables afin que les collectivités éloignées demeurent reliées au reste du pays », a conclu M. Garneau
Avec des informations de Transport Canada
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