En comparaison avec le reste du Canada, c’est au Québec, avec 2,7 %, que l’on compte le moins de personnes dépendantes à l’alcool. (Martin Thibault/Radio-Canada)

Les Québécois boivent plus raisonnablement qu’il y a 30 ans, selon une étude

Depuis le début des années 2000, les Québécois ont bu plus d’alcool que le reste des Canadiens, mais plus raisonnablement, révèle une étude.

L’organisme Éduc’alcool a publié une analyse sur l’évolution de la consommation des Québécois entre 2000 et 2017. Ce bilan vise à marquer ses 30 ans.

Il en ressort notamment que les jeunes de 12 à 16 ans boiraient moins et pas de manière excessive. Ainsi, 21,7 % d’entre eux consommaient cinq verres ou plus au moins cinq fois par année en 2000 contre 10 % en 2016-2017.

Pour ce qui est de la consommation d’alcool en général pour cette tranche d’âge, elle est passée de plus de 70 % en 2000 à 52,6 % en 2016-2017.

Chez les adultes, l’étude montre que les Québécois boivent souvent, mais se saoulent moins. Et en comparaison avec le reste du Canada, c’est au Québec, avec 2,7 %, que l’on compte le moins de personnes dépendantes à l’alcool.

Le bilan d’Éduc’alcool s’est aussi penché sur les données de la sécurité routière. 

Au Québec, la proportion d’accidents mortels dus à la conduite avec les facultés affaiblies a diminué de 20 %. En 30 ans, elle est passée de 50,3 % à 30,3 %.

Dans une entrevue avec La Presse canadienne, le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy, s’est réjoui de ces données.

« Le fait que la tendance s’améliore, ça ne peut que nous réjouir. Mais comme il n’y a pas de société parfaite, on dit qu’on peut faire encore mieux. »Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool

Pour ce qui est de la période de confinement dû à la COVID-19 dans laquelle le Québec a été plongé pendant plusieurs mois, Éduc’alcool a révélé dans une étude publiée en avril que la consommation de la grande majorité des Québécois n’avait pas augmenté ou avait même diminué.

Malgré les progrès qui ont été faits, l’organisme est conscient qu’il reste encore beaucoup à faire.

Le respect des limites de consommation recommandées, l’encadrement de la vente et de la promotion des boissons alcoolisées, la réduction des violences sexuelles, familiales et conjugales liées à l’alcool, ainsi que le traitement sans nuances que l’on fait de l’alcool dans l’espace public font notamment partie des priorités d’Éduc’alcool.

 Avec les informations de La Presse canadienne et d’Éduc’alcool.

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