Non, le moustique ne transmet pas la COVID-19. bien qu’il soit porteur de plusieurs autres virus, à l’instar du virus du Chicungunya et du Zika. Crédit : Istock

COVID-19 : l’alcool ne vous protège pas, les moustiques ne la transmettent pas

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a présenté un certain nombre d’idées reçues sur la COVID-19. La plupart sont bien loin de refléter la réalité.

Les moustiques transmettent-ils la COVID-19?

Selon l’OMS, une même espèce de moustique peut être vectrice de plusieurs maladies, comme la dengue, le virus Zika, le chikungunya et la fièvre jaune. Des études ont démontré que l’humain pourrait être infecté simultanément par le virus du chikungunya et de la dengue après la piqûre d’un moustique.

Par contre, en ce qui concerne la transmission du coronavirus, l’OMS estime que, pour le moment, seule la transmission par les gouttelettes issues de personnes atteintes est documentée. Le virus est présent chez des animaux, dont la chauve-souris, mais sa transmission par le moustique n’est pas avérée.

L’alcool vous protège-t-il?

Non! Et trop boire nuira à votre santé

Manger de l’ail, prendre des antibiotiques, se rincer le nez avec une solution saline ou mettre de l’huile de sésame sont-ils des traitements contre le coronavirus?

Tout en reconnaissant les propriétés antimicrobiennes de l’ail, l’aide précieuse que peut apporter la solution saline aux personnes atteintes par un rhume ordinaire, l’OMS répond par la négative. La COVID-19 est bien plus résistante et, au stade actuel de la recherche, il n’est pas prouvé que l’ail protège effectivement les personnes contre ce virus, encore moins l’huile de sésame qui est un produit chimique susceptible de présenter un certain danger pour la peau.

Étant donné que le nouveau coronavirus est un virus comme l’indique son nom, les antibiotiques ne sauraient les combattre, car ils ne servent qu’à lutter contre les bactéries. Par contre, en cas de « co-infection bactérienne » chez un patient atteint par la COVID-19, l’usage des antibiotiques en milieu hospitalier peut être possible. Mais il convient de retenir qu’à ce jour, il n’existe aucun médicament spécifique pour prévenir et traiter cette maladie. Les médecins utilisent tout de même des traitements pour soulager les symptômes.

Un bain de soleil à plus de 25 degrés Celsius empêche-t-il de contracter le coronavirus?

Si c’était vrai, plusieurs pays africains en seraient d’office épargnés en raison de la température qui dépasse les 40 degrés Celsius à plusieurs endroits.

Si je parviens à retenir ma respiration pendant 10 secondes sans tousser et sans me sentir gêné, est-ce à dire que je suis épargnée de la COVID-19?

Faux! Les vrais symptômes sont connus et ils doivent être confirmés par un test.
Ils se résument en ceci :

  • toux sèche,
  • fièvre,
  • fatigue,
  • pneumonie pour les formes plus graves.

Contrairement à ce que beaucoup de gens peuvent penser, on peut guérir de la COVID-19. Au Canada comme ailleurs dans le monde, il y a eu de nombreux cas de guérison. Selon l’OMS, la majorité des patients touchés guérissent. L’organisation conseille aux personnes de consulter en cas de toux, de fièvre et de difficultés respiratoires.

Les masques portés par des particuliers doivent être manipulés avec précaution pour éviter toute contamination. Son usage devrait en principe être unique. Crédit : iStock

Le virus ne se transmet-il que dans certaines régions en raison du climat

Faux! La COVID-19 n’épargne aucun continent. Que le climat soit plus humide, plus froid, plus chaud ou plus aride, la pandémie est bien présente et peut se propager à une vitesse vertigineuse si les populations ne respectent pas les directives édictées par leurs autorités nationales de santé ou par l’OMS. Il faut se laver régulièrement les mains, éviter de se toucher la bouche, les yeux et le nez et respecter le confinement.

Et si on ne prenait que des bains chauds, pourrait-on s’en prémunir?

Étant donné que la température corporelle ne change pas au gré de celle de l’eau utilisée pour le bain, compte tenu du risque de brûlure lié à l’usage d’une eau très chaude, il n’y a en réalité que des risques pour la peau, par apport aux bénéfices qui sont quasi inexistants en ce qui a trait à la protection contre la COVID-19.

Et si on faisait appel au vaccin contre la pneumonie?

Le vaccin contre la pneumonie ne saurait vous protéger contre le coronavirus. Les chercheurs dans différents pays travaillent d’arrache-pied pour trouver un traitement efficace et un vaccin contre ce virus. En clair, pour le moment, il n’existe aucun traitement ni aucun vaccin pour protéger la population.

L’OMS tire également la sonnette d’alarme sur le fait de croire que les sèche-mains, les lampes de désinfection, la pulvérisation de l’alcool et du chlore sur tout le corps sont susceptibles de tuer le virus.

Par ailleurs, elle met en garde contre l’idée pour des particuliers de laver et de réutiliser les masques  N95. Ces derniers doivent être manipulés avec précaution, surtout si les personnes qui les portent sont en contact fréquent avec des patients porteurs de la COVID-19.

Vous devez enlever le masque sans toucher sa partie avant et le jeter de manière appropriée. Après avoir enlevé votre masque, vous devez vous nettoyer les mains avec un produit hydroalcoolique ou à l’eau et au savon, recommande l’OMS sur son site Internet.

En fin de compte, vous pouvez recevoir vos lettres et colis en provenance de la Chine ou d’ailleurs, car il a été démontré que le virus ne survit pas longtemps sur les objets.

Avec des informations de l'OMS

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