Moins de la moitié des Canadiens déclarent qu’ils accepteraient une inoculation contre la COVID-19 dès qu’un vaccin sera disponible, selon un sondage de l’Institut Angus Reid.
Bien qu’une large distribution d’un vaccin contre la pandémie représente un retour à la vie qu’ils menaient avant la pandémie, seulement 39 % déclarent qu’ils chercheraient à se faire vacciner dès qu’un vaccin serait largement disponible.
Il s’agit d’un glissement au sein de l’opinion publique canadienne. À la fin juillet, lorsque la même firme de sondage avait posé la question, près de la moitié des Canadiens (46 %) avaient dit qu’ils se feraient vacciner dès que possible.
Une grande partie de cette baisse est liée, selon la firme de sondage, à la crainte d’effets secondaires. Ainsi, 69 % d’entre eux s’accordent à dire que cela les inquiète.
Dans le nouveau sondage, 38 % des Canadiens indiquent donc qu’ils préféraient attendre d’abord, tandis que les autres sont partagés entre une position contre les vaccins (16 %) et l’indécision (7 %).
Les Albertains et les Québécois – les provinces où l’on enregistre le plus grand nombre de cas d’infection par habitant – sont non seulement parmi les plus résistants à la vaccination, mais aussi plus susceptibles d’avoir renforcé leur position contre une vaccination rapide depuis juillet.
En Alberta, la proportion de résidents envisageant de se faire vacciner dès que possible a chuté de 13 points par rapport à juillet. Au Québec, cette proportion a baissé de 11 points.
L’enquête a été réalisée du 23 au 25 septembre auprès de 1660 Canadiens membres du Forum Angus Reid avec une marge d’erreur de 2,5 % 19 fois sur 20.
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Les Québécois se classent juste derrière les Ontariens en ce qui concerne le niveau d’inquiétude le plus élevé au pays. (CBC)
RCI avec l’Institut Angus Reid
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