Avec la pandémie de COVID-19 qui est en plein essor en Amérique du Nord, beaucoup s’interrogent sur le déroulement de la saison 2020-2021 de la Ligue nationale de hockey (LNH).
Le commissaire Gary Bettman a confié qu’il explore la possibilité de mettre en place des bulles à court terme, une refonte temporaire des divisions et un calendrier écourté
La saison précédente s’est terminée il y a peu de temps avec la victoire du Lightning de Tampa Bay en finale de la Coupe Stanley dans la ville-bulle d’Edmonton.
Les séries éliminatoires ont eu lieu du 25 juillet au 28 septembre à Toronto et à Edmonton. Cette façon de faire incluait de l’isolement, des tests quotidiens et des protocoles sanitaires stricts.
Le Lightning de Tampa Bay a remporté la Coupe Stanley contre les Stars de Dallas dans le sixième match à la Place Rogers, le 28 septembre, à Edmonton. (Photo : Bruce Bennett/Getty Images)
Compte tenu de la situation aux États-Unis qui ne cesse de se détériorer et la frontière toujours fermée, l’idée d’une division formée des sept équipes canadiennes n’est pas écartée pour la saison prochaine.
« Nous n’allons évidemment pas déménager les sept équipes canadiennes aux États-Unis », a déclaré M. Bettman dans le cadre d’une table ronde.
Le commissaire de la LNH était en compagnie de ses homologues de la NBA et du baseball majeur, Adam Silver et Rob Manfred, pour le sommet international Paley, de façon virtuelle.
« Même à l’intérieur des États-Unis, il y a des considérations d’isolement à respecter, en se déplaçant d’un État à un autre. Il faut être flexibles », a-t-il ajouté.
Sur la question de jouer dans des bulles, le commissaire évoque l’idée de rester de « 10 à 12 jours » dans une ville pour y jouer plusieurs matchs, puis de rentrer une semaine chez soi pour profiter de sa famille. Le tout sera accompagné de « protocoles pour les tests et toutes les autres choses nécessaires », a précisé M. Bettman.
« Ce ne sera pas tout à fait aussi efficace qu’une bulle. Mais nous croyons, si nous allons dans cette direction, que nous allons minimiser les risques de façon pratique et sensée. C’est l’un des scénarios abordés. »
Les autres options sont de jouer dans son aréna habituel ou encore une solution hybride.
Les sept clubs canadiens de la LNH
- Les Maple Leafs de Toronto
- Le Canadien de Montréal
- Les Sénateurs d’Ottawa
- Les Jets de Winnipeg
- Les Flames de Calgary
- Les Oilers d’Edmonton
- Les Canucks de Vancouver
« Les équipes canadiennes sont assez fortes, avait déclaré l’entraîneur-chef du Canadien Claude Julien en octobre. Ce pourrait être une division très compétitive. Nous savons qu’Ottawa est en reconstruction. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas compétitifs. Mais les autres équipes croient toutes en leur chance de se qualifier pour les éliminatoires. »
Six équipes canadiennes ont participé aux séries cet été. Toutes les équipes sont motivées pour reprendre la saison avec un début envisagé pour le 1er décembre ou le 1er janvier.
Une division canadienne se traduirait également par plus de rivalité vu que les clubs seront amenés à davantage jouer l’un contre l’autre.
Avec les informations de La Presse canadienne et CBC Sports.
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