Composé de 15 chapitres, le rapport recommande, entre autres, d’offrir un accompagnement continu aux victimes par un intervenant stable, qu'elles choisissent ou non de dénoncer le crime ou de judiciariser leur situation, comprenant une rencontre avant toute dénonciation formelle à la police - iStock / Somkku

Composé de 15 chapitres, le rapport recommande, entre autres, d’offrir un accompagnement continu aux victimes par un intervenant stable, qu'elles choisissent ou non de dénoncer le crime ou de judiciariser leur situation, comprenant une rencontre avant toute dénonciation formelle à la police - iStock / Somkku

Un comité québécois recommande la création d’un tribunal pour les agressions sexuelles

La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a déposé le rapport du Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale.

Les 21 experts du Comité recommandent la création d’un tribunal spécialisé en traitement des plaintes d’agressions sexuelles et de violence conjugale. Cette recommandation fait partie des 190 que contient le rapport.

« S’inspirant de ce qui se fait déjà ici et ailleurs, le Comité considère que le traitement des dossiers d’agressions sexuelles et de violence conjugale serait grandement amélioré en intégrant les services judiciaires et psychosociaux en une forme de guichet unique, selon une approche centrée sur la personne victime », affirment les rédacteurs du rapport.

Composé de 15 chapitres, le rapport recommande, entre autres, d’offrir un accompagnement continu aux victimes par un intervenant stable, qu’elles choisissent ou non de dénoncer le crime ou de judiciariser leur situation, comprenant une rencontre avant toute dénonciation formelle à la police.

Il demande aussi d’intégrer les services offerts aux victimes.

Dans le cas des victimes autochtones, il est demandé d’offrir un accompagnement psychosocial et judiciaire conforme aux valeurs culturelles de ces dernières.

La ministre Charest était accompagnée des trois autres membres du Comité transpartisan, soit la députée de Verdun et porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine, Isabelle Melançon, de la députée de Sherbrooke et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de condition féminine, Christine Labrie, et de la députée de Joliette et porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de justice, Véronique Hivon (voir la photo qui accompagne le message de la ministre).

Le Comité s’est réjoui, dans un communiqué, du dépôt de ce rapport. Ces membres estiment que la vision intégrée qu’il présente « a le potentiel de changer de manière profonde et durable la relation qu’entretiennent les victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale avec notre système judiciaire ».

Avec les informations de Radio-Canada

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Catégories : Politique, Société
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