Le ministre de l'immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, Marco Mendicino, a expliqué que ce programme est vise à faire bénéficier les petites communautés des avantages de l’immigration économique. Il les aide à attirer les travailleurs dont elles ont besoin par la création d’une voie d’accès à la résidence permanente pour les travailleurs étrangers qualifiés. (Photo : THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick)

Assouplissement du programme d’immigration dans les communautés rurales et du Nord

Des changements pour rendre plus souple le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord (PPICRN) ont été annoncés lundi par le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. 

Dans sa conférence de presse concernant ces changements, le ministre a également annoncé l’arrivée des deux premières infirmières auxiliaires participantes à ce programme à Sault-Sainte-Marie, dans le nord de l’Ontario.

Les nouveaux arrivants ont joué un rôle de grande envergure dans nos hôpitaux et nous établissements de soins de longue durée pendant la pandémie. Ils représentent environ le quart des infirmiers et infirmières auxiliaires au Canada – comme Alexander et Brilla – et environ le tiers de nos médecins de famille et pharmaciens. Le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord contribue à faire venir les travailleurs dont nous avons besoin à des endroits comme Sault-Sainte-Marie, où leurs services sont en demande. Nous continuerons de travailler pour faire en sorte que les avantages de l’immigration se font sentir des villes et villages d’un bout à l’autre du pays. Marco Mendicino, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté

Depuis sa création, le PPICRN a été présenté comme étant destiné à répondre aux besoins des communautés, particulièrement celles qui sont loin des centres urbains.

[Ce programme] vise à faire bénéficier les petites communautés des avantages de l’immigration économique. Il les aide à attirer les travailleurs dont elles ont besoin par la création d’une voie d’accès à la résidence permanente pour les travailleurs étrangers qualifiés.Marco Mendicino, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté

Suivant les changements au programme, les candidats n’auront plus à acquérir une expérience de travail admissible au cours d’une période continue.

Maintenant, les candidats peuvent plutôt démontrer qu’ils ont accumulé l’année d’expérience de travail admissible requise (environ 1560 heures) au cours des trois années précédant leur demande, qu’il y ait eu ou non des interruptions dans leur emploi.

La politique d’intérêt public s’applique dorénavant à toutes les demandes reçues dans le cadre du programme, ainsi qu’à toutes les demandes à venir.

Cette exigence a été modifiée afin d’éviter que les candidats ne soient pénalisés en raison de courtes interruptions dans leur historique d’emploi, notamment les interruptions de travail temporaires ou les mises à pied causées par la pandémie.

Les demandeurs doivent continuer toutefois de satisfaire à toutes les autres conditions d’admissibilité et aux exigences du programme, y compris celles du processus de recommandation de la communauté participante du PPICRN dans laquelle ils souhaitent s’installer.

De plus, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a adopté une mesure temporaire qui permettra aux candidats du PPICRN en attente d’une décision relative à leur demande de résidence permanente de demander un permis de travail sans qu’ils soient pénalisés en raison des retards de traitement causés par la pandémie.

Au Canada, le quart des travailleurs du secteur des soins de santé sont des immigrants

Ils comptent aussi pour 36 % des pharmaciens et des médecins de famille au Canada, 39 % des dentistes, 27 % des infirmiers auxiliaires autorisés et 35 % des aides-infirmiers et autres travailleurs connexes.

Les communautés participantes au PPICRN sont : Thunder Bay, Sault-Sainte-Marie, Sudbury, Timmins et North Bay, en Ontario; Gretna‑Rhineland‑Altona‑Plum Coulee et Brandon, au Manitoba ; Moose Jaw, en Saskatchewan; Claresholm, en Alberta  et West Kootenay et Vernon, en Colombie-Britannique.

Catégories : Immigration et Réfugiés, Politique, Société
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