Cette prime de 2$ l’heure environ permettrait dans une certaine mesure de maintenir les employés pendant la pandémie - Photo : La Presse Canadienne / Jonathan Hayward

Cette prime de 2$ l’heure environ permettrait dans une certaine mesure de maintenir les employés pendant la pandémie - Photo : La Presse Canadienne / Jonathan Hayward

Québec : appel pour des «primes COVID» aux employés des épiceries

Avec l’annonce hier par le gouvernement du Québec du resserrement des règles sanitaires pour freiner la deuxième vague de la pandémie de la COVID-19, seuls les commerces essentiels continueront à fonctionner en dehors des heures du couvre-feu qui entrera en vigueur samedi prochain.

Suivant cette annonce, le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) Québec appelle au retour des «primes COVID» qui ont été introduites par les grands de l’alimentation et les supermarchés lors du premier confirment en mars dernier.

Cette prime de 2 dollars l’heure environ permettait dans une certaine mesure de maintenir les employés pendant la pandémie.

Elle a été toutefois supprimée discrètement en juin dernier avec le déconfinement et l’allègement des mesures sanitaires prises avec la première vague de la COVID-19.

Seuls les commerces essentiels continueront à fonctionner en dehors des heures du couvre-feu qui entrera en vigueur samedi prochain - Photo : La Presse Canadienne / Ryan Remiorz

Seuls les commerces essentiels continueront à fonctionner en dehors des heures du couvre-feu qui entrera en vigueur samedi prochain – Photo : La Presse Canadienne / Ryan Remiorz

Pour ce deuxième confinement, les TUAC Québec demandent aux compagnies comme Metro, Provigo, Olymel d’octroyer « à leurs salariés une prime salariale temporaire de confinement comme le font notamment les compagnies Lowe’s et Cargill depuis le début de la pandémie ainsi que Sobeys depuis l’annonce du confinement partiel entré en vigueur le 25 décembre dernier.»

 « La situation continue d’évoluer, mais notre organisation continue de faire les pressions nécessaires auprès des employeurs afin que la valeur inestimable du travail de nos membres soit reconnue par les employeurs en tout temps, pas seulement en temps de crise. Revaloriser ces métiers doit se traduire également par une rémunération à leur juste valeur. Nous sommes fermement engagés à porter les revendications de nos membres en termes d’améliorations de conditions de travail et de vie aux différentes tables de négociations », Antonio Filato, président du Conseil provincial des TUAC Québec.

Avec les information de La Presse canadienne

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Catégories : Économie, Société
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