Image de l'entretien entre Marie-Josée Gicali, survivante du génocide rwandais, et Alain Labonté, respectivement invitée et animateur du balado « On meurt d'en parler ». (Photo : Salon de la mort de Montréal)

La vie après la mort des êtres aimés | Rencontre avec une survivante du génocide contre les Tutsi du Rwanda

Une personne qui n’a jamais connu l’horreur peut difficilement l’imaginer. Mais entendre la voix de ceux qui ont vécu des événements terribles et en ont survécu peut être une manière de comprendre l’incompréhensible.

Marie-Josée Gicali est née au Rwanda. Elle est arrivée au Québec en 1998 quelques années après que des dizaines de membres de sa famille, dont ses frères et sa mère, aient été assassinés. Ici, cette survivante du génocide commis contre les Tutsis a fait son doctorat en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal, avec une spécialisation en éducation à la paix.

Lors du plus récent épisode du balado On meurt d’en parler, Marie-Josée s’est livrée à Alain Labonté.

Avec sa complice Phoudsady Vanny, fondatrice du Salon de la mort de Montréal, cet auteur et attaché de presse va à la rencontre des personnes qui, par leurs expériences à la fois personnelles et humaines, invitent le public à réfléchir sur la mort et sur les diverses dimensions qui la composent.

Nous avons parlé à Marie-Josée Gicali et à Alain Labonté. 


Regardez  : 


Dans son livre On n’oublie jamais rien, Marie-Josée Gicali partage l’histoire de sa vie avant, pendant et après le génocide.

Aujourd’hui, elle est active dans des organismes communautaires qui aident à l’intégration des nouveaux arrivants.

Elle s’implique dans des projets de prévention de la violence et transmission de la mémoire. 

Elle est aussi vice-présidente de l’Association des parents et amis des victimes du génocide contre les Tutsis du Rwanda.


Cela fait maintenant plus de 16 ans qu’Alain Labonté œuvre dans le domaine des relations de presse et des communications. Mais il est aussi auteur. Depuis 2001, il est notamment attaché de presse pour Les Impatients, un organisme qui vient en aide aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale par le biais de l’expression artistique.

En 2015, il a publié Une âme et sa quincaillerie, ouvrage à succès qui bouscule les idées reçues au sujet du traitement par électrochocs.

Il a également participé au recueil de nouvelles Comme chiens et chats (Stanké, 2016). En collaboration avec l’auteur québécois Simon Boulerice, il a publié Moi aussi j’aime les hommes (Stanké, 2017), et a entrepris ensuite une correspondance avec l’animatrice québécoise Pénélope McQuade dont naîtra Moi aussi j’aime les femmes (Stanké, 2019).

Le balado On meurt d’en parler est son plus récent projet médiatique.


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Catégories : Immigration et Réfugiés, International, Politique, Santé, Société
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