L’Institut national de la santé publique du Québec présente les avantages du port du masque dans les milieux de travail, alors que la présence des variants préoccupe.
Malgré les espoirs suscités par la campagne de vaccination en cours au pays, la vigilance devrait toujours être de mise. La présence des variants n’augure rien de très rassurant et impose un « rehaussement de la surveillance ».
L’Institut réitère la nécessité de renforcer le message concernant le port du masque comme mesure préventive, à côté d’autres, à l’instar de la distanciation sociale, du lavage des mains et de la ventilation adéquate des locaux.
Le masque recommandé peut être médical ou non médical attesté BNQ (mieux ajusté, recouvre complètement le nez, la bouche, remplacé dès qu’il est visiblement mouillé, ou au plus tard après 4 heures, selon l’Institut de santé publique).
Il doit être porté en tout temps à l’intérieur lorsque l’employé travaille. Il pourra ainsi renforcer sa protection personnelle en continuant à observer les deux mètres de distance.
En optant pour le port en continu du masque, les risques de manipulation et de contamination sont amoindris.
Le travailleur ne devrait l’enlever qu’au cas où il travaille seul dans une pièce, mais dès qu’une personne entre, il doit le remettre.
À l’heure du repas, l’obligation devrait être levée et la distanciation de deux mètres observée. Il convient pour les concernés d’enlever le masque tout juste avant de commencer à manger et de le remettre dès que le repas est achevé.
Les données de gestion des éclosions en milieu de travail ont démontré que les périodes de pause et de repas sont les situations qui se prêtent le plus à la transmission.
C’est pourquoi il est recommandé de rehausser les mesures durant ces moments considérés comme « vulnérables ».
Parmi les conseils en vue de la réalisation de cet objectif, l’Institut mentionne la rotation des horaires de repas, la prise dans les bureaux individuels, l’érection de nouveaux locaux pour les travailleurs durant cette période, l’ajout de barrières physiques.
L’employeur est appelé à veiller à ce que ses travailleurs reçoivent une formation sur le choix et le port sécuritaire du masque.
Selon un communiqué de l’Institut de santé publique du Québec
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