Il se nomme George Elliott Clarke et est originaire de la province de la Nouvelle-Écosse.
Né près de la collectivité noire loyaliste de Three Mile Plains, il a des origines afro-américaines et mi’kmaq.
Professeur de littérature canadienne à l’Université de Toronto, en Ontario, il s’est toujours passionné pour la culture et l’histoire des noirs du Canada.
Professeur mais aussi dramaturge, on lui doit plusieurs pièces de théâtre et poète.
En 2001, il remporte le Prix littéraire du gouverneur général en poésie pour son recueil « Execution Poems », une suite de poèmes racontant la pendaison, en juillet 1949, de ses cousins George Hamilton et Rufus, pour l’assassinat d’un chauffeur de taxi.
George Clarke est également membre de l’Ordre du Canada et il a été pendant trois ans poète lauréat de la Ville de Toronto, en Ontario.
Depuis le 1er janvier, George Clarke est aussi le septième poète officiel du Parlement canadien, succédant au francophone Michel Pleau.
Saviez-vous que pour refléter équitablement les deux langues officielles du Canada, le poète officiel est choisi alternativement dans les communautés littéraires francophones et anglophones?
Relevant de la Bibliothèque du Parlement, George Clarke aura pour tâche de rédiger des œuvres poétiques utilisés lors de cérémonies officielles. Il parrainera aussi des séances de lecture de poésie et attirera l’attention des Canadiens sur la poésie, orale ou écrite, et sur son rôle dans leur vie.
Le poste de poète du Parlement canadien a été créé en 2001.
Un brin de plus de poésie au Parlement canadien grâce au nouveau poète officiel
