Yukon-Alaska – Une décision américaine irrite les plaisanciers canadiens

 

Le petit port de plaisance de Skagway en Alaska où de nombreux Canadiens ont amarré leur bateau (Erin Deacon /  CBC.ca)
Le petit port de plaisance de Skagway en Alaska où de nombreux Canadiens ont amarré leur bateau
(Erin Deacon / CBC.ca)

Il semble qu’une nouvelle directrice des douanes américaines à Skagway en Alaska ait trouvé le moyen d’irrité les plaisanciers du Yukon en créant une certaine forme de confusion avec de règles d’enregistrement et de localisation qui ne seraient écrites nulle part. Cette situation affecte pour le moment près de 250 Yukonais qui ont acheté, enregistré et amarré leur bateau à Skagway.

« On veut y aller. On veut larguer les amarres et naviguer » affirme Bob Cameron, Yukonais et propriétaire de bateau de plaisance amarré à Skagway. « Par contre, nous craignons de le faire et des conséquences possibles cette année ».

La raison: si un plaisancier est canadien, le directeur des douanes et des services frontaliers des États-Unis à Skawway (Customs and Border Services) exige qu’il donne un itinéraire précis de navigation. Il devra également envoyer « par fax » la liste des ports américains qu’il entend visiter.

Un exemple: un plaisancier dont le bateau de plaisance est amarré à Skagway doit s’enregistrer au bureau de Skagway s’il a l’intention de naviguer jusqu’à Haines. Il doit se rapporter au bureau des douanes américaines de Haines pour signaler son arrivée et s’enregistrer à nouveau s’il a l’intention de continuer sa route vers Juneau, et ainsi de suite.

On ne retrouve aucune de ces règles dans les documents des exigences des douanes américaines.

La plaisancier canadien Bob Cameron souligne que lui et d’autres dans son cas ont rencontré la directrice des douanes américaines de Skagway, Mary Nagy, mais ils en sont revenus interloqués et outrés. « Cette rencontre a causé tout un émoi au sein de la communauté des plaisanciers canadiens parce que tout ce qui en ressert qui soit clair, c’est que c’est une forme indue de punition ».

Les plaisanciers canadiens peuvent faire face à des amendes allant de 5 000$ pour une première offense à 10 000$ pour une seconde s’ils violent les règlements de des douanes américaines.

Des demandes d’explications ont été envoyées aux politiciens, américains et canadiens de la région.

Raymond Desmarteau, Radio Canada International

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