Étude sur le sommeil à la station polaire Alert

Le glacier Milne sur l'île d'Ellesmere au Nunavut. (Andrew Hamilton 2013 / from RCInet.ca)
Le glacier Milne sur l’île d’Ellesmere au Nunavut. (Andrew Hamilton 2013 / from RCInet.ca)
Quel effet peut bien avoir la nuit polaire sur les habitudes de sommeil et les rythmes circadiens de ceux qui vivent en Arctique?

Pour le savoir, des membres des Forces armées canadiennes basés dans l’extrême nord de l’île d’Ellesmere ont accepté de se soumettre à une étude dirigée par des membres de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC).

Pendant trois semaines, ils ont porté une montre enregistrant leur activité physique en plus de détecter et d’analyser tous leurs mouvements ainsi que leurs dépenses énergétiques et caloriques. Les participants devaient aussi noter leurs habitudes de sommeil pendant la durée de l’étude et participé à deux séances d’échantillonnage de mélatonine de 24 heures, la mélatonine étant l’hormone produite naturellement par le corps pour réguler le cycle veille sommeil.

L’étude qui a été faite en janvier, la période idéale pour comprendre les effets de l’obscurité continue sur l’humain puisqu’à cette période de l’année le soleil ne se lève pas dans cette partie du monde, s’est déroulée en deux parties :

Les scientifiques ont d’abord étudié les effets des nuits polaires sur les rythmes circadiens et les habitudes de sommeil et ont ensuite élaboré des traitements personnalisés pour corriger ces perturbations et évaluer leur efficacité.

Les résultats de l’étude ne sont pas encore connus, mais ils permettront éventuellement de comprendre les changements à la structure du sommeil qui peuvent ennuyer les Canadiens en mission dans le nord du Canada.

La Station des Forces canadiennes Alert, située à l’extrême nord de l’île d’Ellesmere, est l’endroit habité en permanence le plus au nord sur la planète.

De la mi‑octobre à la fin février, le soleil n’y dépasse pas l’horizon et il ne s’y lève pas du tout de la fin octobre à la mi‑février.

Anne-Marie Yvon

Née en France, j'arrive au Canada à 12 ans avec mes parents et mes six frères et sœurs … sur une ferme. Ferme d’où je garde la ferme conviction de vouloir voir le monde, ce que j'ai fait. À Radio-Canada depuis 31 ans, je touche à tout : télévision, radio et Web. En 1999, alors à RCI, j'ai reçu un prix international, décerné par l’URTI, l’Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale pour un documentaire radio sur les métiers en voie d’extinction. Passionnée de l’autre, j'adore qu’on me raconte des histoires de vies. C’est pourquoi je m’intéresse tellement à la vôtre.

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Laisser un commentaire

Note: En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio Canada International a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette.
Nétiquette »

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *