La prudence est de mise dans l’arrière-pays du Yukon

François Clark rappelle que les secours peuvent mettre du temps à arriver sur les lieux et qu’il vaut mieux être prêt à s’évacuer soi-même en cas d’urgence plutôt que d’attendre les secours. (Philippe Morin/Radio-Canada)
Avalanche Yukon met en garde les sportifs de l’arrière-pays après qu’une avalanche, dimanche, dans le col White, a blessé un skieur.

Les conditions de neige ne sont pas « dignes de confiance », selon les observations enregistrées par les utilisateurs.

Des précipitations importantes la semaine dernière, suivies d’un refroidissement soudain, ont fragilisé le manteau neigeux, selon François Clark, responsable de l’éducation au sein d’Avalanche Yukon.

« On a eu beaucoup de grands changements de température et le manteau neigeux n’aime pas quand il y a de grands changements de température, de 20 à 30 degrés Celsius en 24 à 48 heures, donc ça réduit la qualité de la force du manteau neigeux », dit-il.

« En ce moment, les conditions sont encore un peu douteuses, mais pas aussi mauvaises que la fin de semaine passée, alors que la neige venait de tomber », renchérit-il.

Des conditions climatiques instables

Selon les prévisions météorologiques, les températures devraient de nouveau se réchauffer considérablement dès la fin de semaine.

 

reportage à écouter ici

Des secours qui se sont fait attendre

Dimanche, un groupe de quatre skieurs yukonnais s’est retrouvé dans une situation difficile quand l’un d’eux a déclenché une avalanche qui l’a poussé contre un arbre et lui a cassé la jambe.

Ses compagnons ont choisi d’activer leur dispositif de géolocalisation par satellite commercial — appelé Spot — mais après près de trois heures d’attente, ils ont dû redescendre eux-mêmes le blessé de la montagne.

« Le Spot n’est pas un dispositif qui a fonctionné dans cette situation », a affirmé Kevin Daffe, qui faisait partie du groupe. « Il nous a fallu ne dépendre que de nous-mêmes. Il ne faut pas aller dans l’arrière-pays en ne dépendant que du Spot. »

« Nous requérons un peu plus de temps parfois pour nous rendre à l’endroit ainsi que pour découvrir exactement ce qui est le problème parce que, comme vous savez, un Spot, c’est un bouton SOS qui ne donne pas de contexte ni d’information », soulève Mike Fancie, coordonnateur à Recherche et Sauvetage Yukon.

Il rappelle qu’il faut absolument être bien préparé et avoir suivi les formations de secourisme nécessaires.

 

Radio-Canada

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