Un pas de plus pour éliminer le dioxyde de soufre dans l’Arctique
L’organisation maritime internationale choisit la voie de la propreté pour les océans en demandant aux paquebots un taux inférieur de 0,5 % de dioxyde de soufre dans l’essence.
« The Clean Arctic Alliance salue la décision de bannir les émissions de soufre », a déclaré par voie de communiqué la scientifique maritime Sian Prior. « Cela devrait réduire considérablement les émissions de gaz carbonique dans l’Arctique ».
C’est une décision qui vient d’être entérinée à la suite du sommet de l’organisation maritime internationale tenu à Londres il y a quelques jours. L’organisation a décidé de baisser les taux de 3,5 % à 0,5 % de dioxyde de soufre dans l’essence.
« Malgré le fait que cette décision permette de réduire considérablement l’utilisation des fiouls lourds un peu partout sur la planète, et en Arctique notamment », explique la Dre Prior. « Cela ne va pas totalement éliminer son utilisation ».
Le transport maritime est un des plus gros pollueurs de la planète, selon France nature environnement et l’ONG allemande NABU.
Les bateaux actuels en circulation fonctionnent avec des mélanges bon marché de résidus de raffinage et de distillation du pétrole brut destiné à l’aviation et au diesel des automobiles.
L’organisation maritime internationale est une institution spécialisée des Nations unies. Elle s’intéresse aux questions régissant l’univers de la vie maritime.