Un premier sommet réussi pour la baie d’Hudson, au Canada
En dépit de son importance historique, la baie d’Hudson demeure l’une des régions les moins étudiées et les moins financées du Canada, et il lui manque encore une structure de gestion intégrée. C’est pour cette raison qu’a eu lieu ce premier sommet consacré à cette zone géographique pourtant symbolique du Canada.
Pour l’occasion, les représentants de toutes les communautés du Nunavik, du Nunavut, les communautés cris de la Baie-James, celles du nord de l’Ontario et du Manitoba ont toutes été réunies.
« C’est la première fois que l’on a pu réunir tout le monde autour d’une table pour parler des priorités », note Frankie-Jean Gagnon, qui a participé au sommet.
« Il y a eu beaucoup d’intérêt à propos des changements dans les conditions de glace, du côté des gens de l’ouest de la baie d’Hudson, on a beaucoup parlé des enjeux reliés au transport maritime et de ses conséquences sur la faune », explique-t-elle.
« Ça a aussi permis d’en savoir plus sur les communautés qui vivent autour de la baie et qu’on ne connaît pas. »
Un autre sommet est d’ores et déjà planifié dans trois ans, ce qui permettra l’organisation de tables de concertation plus régionales, indique la chercheuse Frankie-Jean Gagnon.