Les athlètes ont pris le départ à l’épreuve d’endurance Yukon Arctic Ultra
Quarante et une personnes du monde entier ont quitté Whitehorse dimanche pour tenter de rejoindre Dawson, une ville qui se trouve 690 km plus au nord dans le territoire du Yukon, dans le nord-ouest du Canada. Elles sont seules et sans moyen de transport motorisé.
Être bien équipé
Tous les compétiteurs de cette 16e année de la Yukon Arctic Ultra ont décidé de faire le parcours à pied, à l’exception de trois participants qui se lancent dans l’aventure en vélo de montagne ou en ski de fond, les deux autres catégories autorisées de la course.
À moins d’avoir fait des stages de survie, les coureurs doivent faire vérifier tout leur matériel avant le départ. Onze points de contrôle sont également placés tout au long du parcours jusqu’à Dawson.
Physiquement préparé
La Yukon Arctic Ultra est l’une des courses les plus difficiles au monde et les organisateurs rappellent qu’une situation des plus anodines peut rapidement devenir une menace pour la vie lors d’un rude hiver yukonnais.
L’an passé, deux participants ont subi des amputations des suites de brûlures extrêmes dues au froid.
Force mentale
Le premier arrivé ne reçoit aucun prix autre que la fierté d’avoir réussi la course. Au-delà de la performance physique, c’est aussi un véritable défi mental pour les athlètes. De nombreux anciens participants avouent avoir eu des hallucinations au fur et à mesure des jours.
Les autres courses
Les participants, cette année, ont entre 27 et 74 ans et viennent d’une vingtaine de pays différents.
Ils se lancent ensemble sur le même tracé que la course de traîneaux à chiens Yukon Quest, partie la veille du même endroit, mais ils ne vont pas tous parcourir 690 km. Trois autres distances sont proposées chaque année : le Marathon, la 100 miles (160 km) et la 300 miles (482 km). Ce qui porte le nombre total de participants, en prenant en compte tous les parcours, à 83.
