Deux courses Yukon Quest distinctes en 2021, l’une au Yukon et l’autre en Alaska
L’organisation internationale de la célèbre course de traîneaux à chiens Yukon Quest annonce la tenue de deux courses séparées l’an prochain, une en Alaska, l’autre au Yukon.
Les détails quant à la distance et au tracé de ces courses n’ont pas encore été déterminés. Les périodes d’inscriptions ont été repoussées au mois de septembre.
L’événement sportif devait au départ être lancé le 6 février 2021 de Whitehorse en direction de Fairbanks en Alaska le long d’un sentier de 1600 kilomètres.
Dans un communiqué publié mercredi toutefois, le comité international, composé de deux organisations distinctes, affirme que des circonstances exceptionnelles en raison de la pandémie et des difficultés financières ne permettent pas de tenir la 38e édition de la course l’an prochain.
Le président du conseil d’administration de l’Alaska, Dave Dalton, exprime dans le communiqué que son organisation cherche toujours des solutions à la situation financière précaire dans laquelle elle se trouve.
Au Yukon, la présidente du conseil d’administration canadien Bev Regier admet que les effets des restrictions entourant la pandémie se font sentir.
Grande déception chez les conducteurs
Compétiteur depuis plusieurs années, Rob Cooke se désole de l’annonce faite, mais est d’avis que la décision est probablement la bonne, permettant peut-être la tenue de deux événements sportifs d’envergure.
Le vétéran espère tout de même que les restrictions de voyages seront assouplies à temps pour permettre la venue de touristes et amateurs de l’événement.
Une bonne décision
Pour Marcelle Fressineau, compétitrice et autrice de mémoires sur le Yukon Quest, la décision est la bonne dans les circonstances.
« Les conducteurs, on est très affectés, on n’a quasi pas de revenus. Ce sera beaucoup plus facile au niveau de la logistique et beaucoup moins de frais. »
Elle affirme que l’organisation avait sondé les compétiteurs potentiels avant de procéder à l’annonce.
« Ça ne nous étonne pas, non. Organiser une course comme ça quand on est dans le rouge, c’est vraiment difficile de tout remettre sur pied et surtout que l’année passée, il n’y a pas eu beaucoup de concurrents et on peut s’imaginer cette année qu’avec la COVID, il n’y en aurait pas eu plus. »
Marcelle Fressineau croit qu’une pause permettra de préparer la prochaine longue course de façon appropriée.