Amélioration et nouveaux fonds dans les services à l’enfance dans le Nord-Ouest canadien

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest investira plus de 3,5 millions de dollars de plus que prévu cette année dans son système des services à l’enfance souvent critiqué pour ses problèmes liés à un sous-financement et à un manque chronique d’effectifs.
L’argent a été ajouté plus tôt ce mois-ci aux quelque 34,2 millions de dollars planifiés pour les services à l’enfance dans le budget 2020-2021.
Selon le gouvernement, ces fonds permettront entre autres la création d’une vingtaine de nouveaux postes, l’achat de nouveaux véhicules qui serviront à la prestation de programmes sur le terrain, ainsi que la location de nouveaux espaces de travail.
Une nouvelle qui a bien été accueillie par la directrice de la Coalition des familles d’accueil des T.N.-O, Tammy Roberts, qui a déjà noté des améliorations dans le système depuis la publication en janvier d’une lettre accablante qui avait peint un piètre portrait du système de protection de l’enfance du territoire.
Tammy Roberts note aussi une communication accrue entre le ministère de la Santé et des Services sociaux, sa coalition et les familles d’accueil du territoire.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux indique qu’il faudra plusieurs mois avant de pourvoir les nouveaux postes, mais qu’il travaillait à les combler le plus tôt possible.
Un système souvent critiqué
Le ministère a été critiqué à maintes reprises à travers les ans pour ne pas avoir protégé les enfants sous sa garde et pour le manque de soutien aux familles d’accueil.
En 2018, un rapport du vérificateur général avait dressé le portrait d’un système surchargé, qui n’évalue pas assez la sécurité des enfants, qui effectue mal ses suivis et qui s’est détérioré depuis le dépôt d’un premier rapport négatif en 2014.
En janvier, la Coalition des familles d’accueil des T.N.-O avait publié une lettre décrivant la persistance des problèmes ciblés dans le rapport en y dressant aussi le portrait d’un système défaillant, avec de nombreux problèmes de relations entre familles d’accueil et intervenants de première ligne.
Avec les informations d’Hilary Bird