La course Iditarod a démarré avec peu de meneurs de chiens

Riley Dyche serre son chien de traîneau Redoubt dans ses bras.
Riley Dyche, de Big Lake, en Alaska, serre son chien de traîneau Redoubt dans ses bras tout en le portant jusqu’au camion avant la cérémonie de départ de la course de chiens de traîneau de l’Iditarod, à Anchorage, le samedi 1er mars 2025. (Photo : Associated Press/Amanda Loman)

La célèbre course de chiens de traîneau Iditarod a débuté à Fairbanks, en Alaska, avec seulement 33 meneurs de chiens.

Comme en 2023, c’est le nombre le plus bas depuis la première édition de la course en 1973.

À cause du manque de neige sur un tronçon emblématique, les organisateurs ont dû déplacer le départ de la course vers le nord, ce qui ajoute 160 kilomètres au tracé. Les meneurs devront donc guider leurs chiens pendant 1800 kilomètres avant d’atteindre la ligne d’arrivée à Nome. C’est le plus long tracé depuis la création de l’épreuve.

Pour permettre à plusieurs villages d’être un point de contrôle de la course, le parcours change chaque année. Les années impaires, la course fait 1600 kilomètres par la route sud. Les années paires, c’est 1569 kilomètres par l’itinéraire nord.

Cependant, c’est la quatrième fois que les organisateurs repoussent le tracé plus au nord, depuis Fairbanks, à cause du manque de neige.

Le trajet de la cérémonie d’ouverture, samedi, à Anchorage, a également été raccourci. Il faisait 3,2 kilomètres au lieu des 17,7 prévus initialement. Des camions ont dû transporter de la neige dans les rues de la ville et dans les sentiers pour permettre le passage des attelages.

Emily Ford descend la rue Cordova lors de la cérémonie de départ.
Emily Ford, de Duluth, au Minnesota, descend la rue Cordova lors de la cérémonie de départ de la course de chiens de traîneau de l’Iditarod, à Anchorage, le samedi 1er mars 2025. (Photo : Associated Press/Amanda Loman)

La course a souffert ces dernières années du réchauffement climatique, mais aussi des récriminations des défenseurs des animaux qui déplorent la pression mise sur les chiens.

Le nombre de chiens peut monter jusqu’à 528, car chaque meneur doit avoir au moins une douzaine de bêtes au départ. Tout au long du parcours, il peut en avoir jusqu’à 16.

Lors de la cérémonie d’ouverture, les meneurs sont limités à huit chiens. Ainsi, 264 chiens ont parcouru les rues d’Anchorage samedi.

Samantha Lalonde au départ de la course.
Samantha Lalonde, de Farmington Hills au Michigan, se prépare pendant la cérémonie de départ de la course de chiens de traîneau de l’Iditarod à Anchorage, en Alaska, le samedi 1er mars 2025. (Photo : Associated Press/Amanda Loman)

Les recherches archéologiques ont montré que les chiens étaient utilisés pour tirer des traîneaux bien avant que les Autochtones de l’Alaska entrent en contact avec d’autres cultures.

Ils les utilisaient pour transporter leurs provisions lorsqu’ils migraient au fil des saisons vers de meilleurs lieux de pêche, de chasse ou de piégeage.

Avec les informations de l’Associated Press

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