Construction d’un brise-glace de la Garde côtière canadienne

La construction de l’un des deux nouveaux brise-glaces polaires destinés à la Garde côtière canadienne (GCC) a officiellement commencé.
Il s’agit de la première fois en plus de 60 ans qu’un tel navire est construit au pays, affirme l’entreprise à l’origine du projet, Seaspan Shipyardsb dans un communiqué.
Les capacités de ce brise-glace de classe polaire 2 permettront de maintenir une présence de 12 mois dans le nord du Canada, soutenir la souveraineté du pays dans l’Arctique et répondre aux principales urgences maritimes, y compris la recherche et le sauvetage.
Le brise-glace, d’une longueur de 158 mètres, est conçu pour être exploité dans l’Arctique.

Ce premier navire remplacera le NGCC Louis S. St-Laurent.
Le second navire sera construit par Chantier Davie Canada inc., au Québec.
Une fois terminés, les deux navires porteront les noms de NGCC Arpatuuq et NGCC Imnaryuaq, tous deux tirés de la langue inuit.
Le NGCC Arpatuuq porte le nom de l’île Akpatok au Nunavik, dans l’Arctique québécois.
Le NGCC Imnaryuaq tire son nom d’un cap situé à l’extrémité sud de l’île Banks, dans l’archipel arctique canadien.
Le brise-glace en chiffres
Le Canada possède 162 000 kilomètres de côtes arctiques.
Les projets de construction de brise-glace s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, un effort plus large visant à moderniser la flotte canadienne et à renforcer sa présence dans le Nord.
La Stratégie nationale de construction navale montre qu’une approche canadienne n’est pas seulement possible, mais qu’elle est impérative pour la sécurité et la souveraineté du Canada, explique John McCarthy, PDG des chantiers navals Seaspan Shipyards, basés à Vancouver.

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