Une femme élue cheffe pour la première fois à Behchokǫ̀, aux T.N.-O.

Bertha Rabesca-Zoe sourit vers l'appareil photo.
Bertha Rabesca-Zoe a été élue comme cheffe de Behchokǫ̀. Elle est une avocate et a également occupé la fonction de directrice pour le gouvernement tłı̨chǫ. (Photo d’archives : CBC/Kate Kyle

Des leaders tłı̨chǫs affirment que l’élection de Bertha Rabesca-Zoe à titre de cheffe de Behchokǫ̀ marque une nouvelle direction pour la communauté. Selon Jackson Lafferty, le grand chef Tłı̨chǫ, et Mme Rabesca-Zoe, il s’agit de la toute première fois qu’une femme exerce ce rôle.

 Je crois que la nomination d’une première femme comme cheffe est remarquable, en particulier pour les jeunes femmes, dit-elle.

Trois des quatre collectivités tłı̨chǫs seront dirigées par des femmes : Mme Rabesca-Zoe, Adeline Football à Wekweètì et Doreen Arrownmaker à Gamèti.

Une communauté prête pour le changement

Mme Rabesca-Zoe a indiqué que Behchokǫ̀ est une communauté principalement catholique. Selon elle, certaines personnes croient qu’une femme ne peut pas avoir la responsabilité du rôle de chef. Cependant, le résultat de l’élection témoigne du contraire.

 Je pense que les gens sont prêts pour un changement, affirme-t-elle.

M. Lafferty a appuyé cette idée en soulignant la jeunesse de plusieurs des nouveaux conseillers. Il dit avoir hâte de travailler avec tous les leaders communautaires.

Jackson Lafferty sourit vers l'appareil photo.
Jackson Lafferty a félicité Mme Rabesca-Zoe et a remercié les chefs sortants Clifford Daniels et Alfonz Nitsiza. (Photo d’archives : Radio-Canada/Mario De Ciccio)

C’est un événement historique, dit Jackson Lafferty, grand chef Tłı̨chǫ. Les choses vont changer pour nous.

Mme Rabesca-Zoe se tourne maintenant vers le travail à faire.

Sa priorité est de discuter avec les autres membres du conseil des enjeux de la communauté, notamment de la crise du logement et du trafic de drogue, qui pèsent sur les résidents. Elle envisage d’établir un barrage de 24 heures pour stopper la circulation de la drogue, tout en restant ouverte à d’autres idées.

D’après les informations de Hilary Bird et de Lawrence Nayally

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