Un cours de lutte improvisé à Ulukhaktok, aux T.N.-O.

Deux jeunes allongés face contre terre sur un matelas de lutte, dehors.
Des jeunes de la communauté d’Ulukhaktok s’adonnent à des entraînements de lutte. Toutefois, la pluie et le froid ont interrompu les activités extérieures. (Photo : Monique Smith/Eye:58 Photographie)

La deuxième compétition de lutte d’Ulukhaktok devait avoir lieu mercredi soir, mais le froid et la pluie ont empêché les athlètes de s’affronter.

Après quelques séances sur des tapis à l’extérieur, l’événement s’est transformé en un entraînement dirigé par Jacob Klengenberg. Il a aussi raconté l’histoire du sport dans la région.

Le lutteur originaire d’Ulukhaktok souligne que les jeunes de la communauté sont habitués aux intempéries.

Notre résistance est ancrée en nous depuis notre enfance, affirme-t-il.

Jacob Klengenberg observe deux fillettes qui s’entraînent à la lutte.
Jacob Klengenberg, un instructeur de lutte, initie les jeunes de la ville d’Ulukhaktok à ce sport. En 2024, il a remporté un prix pour son dévouement. (Photo : Monique Smith/Eye:58 Photographie)

Jacob Klengenberg a fondé un club de lutte dans la communauté l’année dernière avec Monique Smith. Ils se réunissent tous les mercredis après l’école depuis septembre et se concentrent maintenant sur la préparation pour les Jeux du Canada, qui auront lieu le mois prochain à Terre-Neuve.

Selon Monique Smith, l’objectif principal n’est pas nécessairement de gagner, mais plutôt de faire croître le club et de montrer aux participants l’importance de s’amuser et de soutenir ses coéquipiers.

Hunter Kitekudlak et Mason Alanak s’affrontent lors d’un match de lutte.
Hunter Kitekudlak et Mason Alanak, deux jeunes lutteurs d’Ulukhaktok. Le club de lutte se rencontre régulièrement depuis l’année dernière. (Photo : Monique Smith/Eye:58 Photographie)

En plus des rencontres hebdomadaires, certains lutteurs ont participé à des camps d’entraînement à Calgary. L’ancienne athlète olympique Leah Ferguson s’est également rendue dans la communauté en mai afin d’assister aux séances d’entraînement.

On est très occupés, mais on est en santé et on s’amuse beaucoup, dit Jacob Klengenberg.

Il confie qu’il aime beaucoup travailler avec les jeunes, car il recherchait précisément ce type d’encadrement quand il était adolescent.

Cela me fait chaud au cœur de savoir que ces enfants peuvent vivre cette expérience, conclut-il.

Avec les informations de Dez Loreen

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