Deux déversements d’eau contaminée en une semaine à la mine Eagle

Vue aérienne d'un bassin de rétention sur un site minier.
Vue aérienne du bassin de rétention sur le site de la mine d’or Eagle, le 30 août 2025. (Photo : PricewaterhouseCoopers/Waterline)

Le séquestre de la mine Eagle, PricewaterhouseCoopers (PwC), a signalé deux déversements d’eau contaminée sur le site minier du Yukon, qui sont survenus à trois jours d’intervalle, les 8 et 11 septembre.

Des documents soumis à l’Office des eaux du Yukon révèlent une fuite dans le bassin de rétention du site minier, qui stocke des eaux contaminées.

Christopher Palimaka, un cadre de direction de PricewaterhouseCoopers, a écrit dans le rapport que, pendant un transfert d’eau entre deux bassins, une fuite dans le revêtement de confinement entourant une pompe a entraîné un déversement de moins de 1 mètre cube.

Déversements non autorisés d’eau contaminée

Le plus récent rapport d’inspection du gouvernement, daté du 26 août, mais réalisé des semaines auparavant, fait état de nombreux rejets d’eau non autorisés, ce qui aurait entraîné un dépassement des recommandations liées à l’eau douce.

On y signale notamment qu’un effluent qui a atteint le ruisseau Haggart dépassait les recommandations liées à l’eau douce pour les nitrites, l’ammoniac et le cobalt.

Les plus récentes données d’échantillonnage d’eau au ruisseau Haggard montrent des résultats dépassant les recommandations liées à l’eau douce pour les nitrites et le cobalt, et ce, depuis des semaines.

On lit également dans le rapport qu’une directive d’un inspecteur, envoyée au séquestre en décembre 2024 et exigeant de ce dernier qu’il soumette un plan pour stabiliser l’installation de lixiviation en tas, n’avait pas été exécutée.

Un porte-parole du gouvernement du Yukon a indiqué par courriel que la date limite pour soumettre ce document était le 15 août et qu’un plan a été soumis depuis.

Dans le cas des récentes fuites repérées sur le site, l’opérateur a pris les mesures nécessaires pour contenir et nettoyer la matière déversée, a fourni les rapports nécessaires et a traité la cause de la fuite, précise-t-il.

Avec les informations de Caitrin Pilkington

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