Le Québec est le plus grand producteur mondial de sirop d’érable. Cette province produit à elle seule 71 % de toute la production mondiale.
Avec l’hiver 2015 cependant qui ne semble pas vouloir céder sa place au printemps, l’eau d’érable demeure dans l’ensemble encore bien figée dans les troncs d’arbres. Ce n’est toutefois pas parce que la saison des sucres est tardive que la récolte sera maigre, bien au contraire.
Le scénario météo de cette année n’est pas sans rappeler celui de 2014, alors que le temps doux s’était aussi fait attendre. Malgré tout, les producteurs avaient connu leur deuxième meilleure récolte depuis 1985.
Écoutez
L’avenir semble encore plus incertain en raison du réchauffement planétaire
Certains spécialistes des arbres émettaient récemment l’hypothèse par exemple que nos arrières-petits-enfants pourraient gouter au sirop d’érable dès janvier.
La quantité de sève produite par chaque érable à sucre lors de la célèbre coulée printanière est déjà largement directement influencée par les conditions climatiques.
Idéalement pour que l’eau d’érable coule à flot, les producteurs ont besoin d’une série de journées successives pendant lesquelles la température descend sous zéro la nuit et passe au-dessus de zéro le jour.
Les conditions de production idéales surviennent lorsqu’il fait environ -6 degrés la nuit et 6 degrés le jour. Cela permet à l’eau d’érable de monter dans le tronc de l’arbre le jour et ensuite, le froid exerce une pression sur le tronc.
Le saviez-vous
Le Fort Knox du sirop d’érable se trouve au Québec.
- Fort Knox, la base militaire américaine au Kentucky qui abrite la réserve d’or des États-Unis depuis 1937 a peut-être inspiré les producteurs québécois de sirop d’érable qui révèlent avoir placé une réserve de 120 millions de dollars de sirop dans un entrepôt sécurisé.
- Premier producteur de sirop d’érable au monde, le Québec a vu les vols de ce liquide précieux qui se vend autour des 16 à 20 dollars le litre se multiplier au cours des dernières années. La Fédération des producteurs acéricoles a donc décidé de prendre les grands moyens.
- Dans un reportage préparé pour l’émission La semaine verte, a la télévision de Radio-Canada on peut voir cette forteresse abritant la matière première d’une industrie qui génère des retombées de 600 millions de dollars par année et crée des milliers d’emplois.
- La réserve de sirop d’érable – La semaine verte – Radio-Canada
Pour en savoir plus…
Saison tardive pour le sirop d’érable – Radio-Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.