Le premier ministre du Canada Justin Trudeau prend parole à la conférence de Paris sur le climat : « Le Canada assumera un nouveau rôle de leadership à l'échelle internationale ».
Climat : le Canada en fera plus sans sacrifier la croissance
« Nous ne sacrifierons pas la croissance, nous lui donnerons un élan », a lancé hier à Paris le premier ministre canadien Justin Trudeau.
Dès les premiers moments de la 21e conférence mondiale sur le climat, le nouveau gouvernement canadien a tenté de vendre l’image d’un pays qui serait en train de renaître de ses cendres et qui veut prendre le taureau du réchauffement climatique par les cornes.
Non seulement le Canada se propose-t-il de venir en aide aux autres pays avec ses technologies d’avant-garde dans le domaine environnemental, mais il affirme que pour les Canadiens, cette nouvelle poussée environnementale représente une occasion de faire avancer l’économie canadienne dans son ensemble et non pas un motif de recul.
Selon Justin Trudeau il faut considérer les changements climatiques comme étant une « occasion historique […] de bâtir une économie durable, fondée sur des technologies propres, une infrastructure verte et des emplois écologiques ».
Le premier ministre a affirmé à Paris que « le Canada peut faire davantage pour s’attaquer au problème mondial que représentent les changements climatiques, et il agira en ce sens. Nous le ferons parce que la science est incontestable et qu’elle nous dit que les changements qui ont commencé à toucher notre planète auront de profondes répercussions sur notre avenir. Nous le ferons également parce que c’est la bonne chose à faire pour notre environnement et notre économie, et en tant que membre de la communauté mondiale ».
Comme il l’avait répété la semaine dernière au terme d’une rencontre au Canada avec les premiers ministres des provinces sur le Climat, Justin Trudeau a affirmé que l’approche fédérale canadienne tiendrait compte des initiatives déjà préconisées par les provinces comme les taxes sur le carbone et son stockage.
M. Trudeau a ensuite promis de tourner les efforts d’intervention du Canada dans le domaine climatique vers les pays en développement pour les aider à relever les défis associés aux changements climatiques.
Les plus vulnérables « ont peu contribué à ce problème, mais sont confrontés aux conséquences les plus importantes » a confié Justin Trudeau.
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