Image tirée d'une des vidéos promotionnelles de la campagne Ensemble, nous sommes le Québec du gouvernement provincial.

Témoignages : vivre en région, perspectives pour les personnes immigrantes et leurs familles

C’est connu. Au pays, les immigrants tendent à s’installer dans les principaux centres urbains en raison d’une plus grande accessibilité aux services nécessaires à l’intégration. En effet, selon Statistique Canada, la grande majorité (91 %) des personnes nées à l’étranger vivent dans les grandes villes canadiennes, dont Toronto, Montréal et Vancouver.

Cependant, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec veut miser sur l’immigration à l’extérieur des grands centres urbains. Il semble clair que pour le Québec, l’immigration devra faire partie de la solution quand viendra le temps de pourvoir les 1,3 million d’emplois qui seront disponibles d’ici les prochaines années. Surtout parce que selon ses propres données, le gouvernement provincial affirme que 52 % des emplois créés depuis 2016 ont été pourvus grâce à des immigrants.

En raison de cette pénurie de main-d’oeuvre en région, le gouvernement de la seule province francophone du pays a lancé la campagne Ensemble, nous sommes le Québec. 

Mais la vie en région est-elle facile pour les immigrants? On a voulu le savoir et, pour ce faire, RCI a demandé à deux immigrants de nous aider à mieux comprendre comment le processus d’immigration se passe à l’extérieur de centres urbains.

Laura Hernandez, originaire du Mexique, a quitté Montréal en 2002 pour s’établir en Estrie, à Knowlton. Elle y vit heureuse. On lui a demandé de répondre par vidéo à la question : qu’est-ce que l’Estrie vous donne et qu’est-ce que vous donnez à l’Estrie?

Pour sa part, Mohammed Hicham Louridi, originaire du Maroc, a quitté Montréal en 2016 pour s’établir à Saint-Georges de Beauce. On lui a demandé : qu’est-ce qui a été le plus facile et le plus difficile du processus d’établissement à Saint-Georges de Beauce?

La campagne Ensemble, nous sommes le Québec s’inscrit dans le cadre de la Politique québécoise en matière d’immigration, de participation et d’inclusion.

Pour explorer le thème de l’immigration en région, consultez ces reportages :

Intégration de l’immigration en région : l’Abitibi-Témiscamingue | Depuis maintenant vingt-cinq ans, les gouvernements successifs au Québec ont mis en place des politiques de régionalisation de l’immigration. Le constat est que la régionalisation de l’immigration présente des résultats pour le moins mitigés. Qu’entend-on par régionalisation de l’immigration?


Virginie Guillard – Une immigration heureuse en région | Virginie Guillard est psychologue. C’est en France qu’elle amorce sa carrière en travaillant notamment dans le système carcéral. C’est également en France qu’elle rencontre celui qui allait devenir son conjoint.


Spécial immigration et intégration au Québec | Le rideau est tombé jeudi après-midi sur la 7e édition du Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec. Organisé par Immigrant Québec, l’événement a réuni quelque 180 exposants et 50 entreprises venus des quatre coins du Québec.


Michèle Vatz Laaroussi : une vie à œuvrer à la consolidation de la présence régionale dans la politique internationale | Depuis un peu plus d’un quart de siècle, Michèle Vatz Laaroussi et sa famille ont décidé de faire de l’Estrie leur chez-soi.

Une histoire d’immigration sud-nord, vraiment nord | En mars dernier, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a lancé une stratégie de promotion de l’immigration pour attirer 1700 nouveaux arrivants sur l’île ou sur le continent, au Labrador, d’ici 2022.

Ville de Québec : une population en croissance grâce à l’immigration | Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), la population de la Capitale-Nationale grimpe plus rapidement qu’ailleurs dans la province grâce à l’immigration internationale.

Manitoba : l’immigration francophone n’atteint pas les objectifs  | Il y a 10 ans, le Manitoba et la communauté francophone s’étaient fixé comme objectif que 7 % des immigrants qui s’y installent annuellement soient francophones. Malgré des avancées, le pourcentage d’immigrants qui parlent français et qui choisissent cette province» 

Sur le sujet de l’immigration en général, vous pouvez également consulter notre dossier spécial : 
Catégories : Économie, Immigration et Réfugiés, Société
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