Le passage des véhicules, les moteurs - essence ou diésel -, les pertes d’huile et autres liquides et les mélanges insalubres qui se font avec l’eau, de pluie ou de ruissellement, génèrent une pollution causant de nombreux problèmes de santé, allant des crises d’asthme au cancer ou à d’alarmantes conditions cardiovasculaires. (Photo : iStock)

Un Canadien sur trois compose quotidiennement avec les émissions automobiles

Outre le fait que plus de 80% des Canadiens habitent dans le sud du pays, à moins de 200 km au nord de la frontière avec les États-Unis, nous sommes aussi très près de nos routes.

Une étude rendue publique ces jours-ci par le Département de génie de l’Université de Toronto révèle que près de 30% des Canadiens vivent à moins de 250 mètres d’un axe routier important.

(Southern Ontario Centre for Atmospheric Aerosol Research)

Le passage des véhicules à moteur, les pertes d’huile et autres liquides et les mélanges insalubres qui se font avec l’eau, de pluie ou de ruissellement, génèrent une pollution causant de nombreux problèmes de santé, allant des crises d’asthme au cancer ou à d’alarmantes conditions cardiovasculaires.

Le froid hivernal augmente le nombre de problèmes causés par la pollution

(Université de Toronto)

Avec l’automne bien installé et l’hiver qui approche, les moteurs sont plus sollicités et la consommation augmente. Il en va de même des émissions polluantes.

De plus, le froid modifie directement la performance des appareils de réduction des GES des gros camions fonctionnant au diesel.

Il en va autant pour les véhicules personnels, surtout les VUS. Et, comme ils sont généralement plus lourds que les automobiles, leur freinage exige un apport énergétique plus élevé. Les pneus et les plaquettes de frein émettent donc plus de poussière lors de cette phase de la conduite.

(Photo : iStock)

Et que dire de l’heure de pointe?

Sans être complètement nouvelle dans ses conclusions, l’étude de l’équipe dirigée par le professeur Greg Evans souligne que les émissions polluantes contiennent de l’oxyde d’azote, des microparticules métalliques, du monoxyde et du dioxyde de carbone.

Tous ces composants dégradent la qualité de l’air le long des axes routiers surtout durant l’heure de pointe du matin.

Les universitaires demandent au gouvernement canadien d’installer plus de postes de contrôle de la qualité de l’air.

Réalisée au cours des deux dernières années, l’étude de l’Université de Toronto a colligé des données à Toronto et à Vancouver. Les chercheurs ont reçu l’appui logistique et financier des ministères canadien et ontarien de l’Environnement du Canada, tout comme de la Ville de Vancouver.

Heure de pointe (Photo : iStock)

Avec des informations de Lynn Desjardins (RCI, anglais)

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Catégories : Économie, Environnement et vie animale, Santé
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