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61 % des Canadiens reçoivent un bonus de fin d’année. Pourquoi pas vous?

Que cela soit sous forme de bonus de Noël ou de prime de vacances, 61 % des travailleurs canadiens obtiennent une récompense en cette période de l’année. Mais de ce lot d’employés chanceux, une faible minorité pourra compter cette année sur de l’argent sonnant.

C’est ce que révèle une enquête menée pour le compte de l’entreprise de logiciels de paie et de ressources humaines ADP Canada, où l’on découvre qu’à peine 15 % des 61 % des travailleurs qui reçoivent quelque chose de plus de leur employeur à cette période-ci de l’année reçoivent effectivement une prime sous forme d’argent.

(Stuart Dee/Getty Images)

L’absence d’une véritable bonification monétaire déçoit. Ainsi, 54 % des personnes sondées déclarent leur préférence pour de l’argent comptant comme premier choix parmi une large sélection allant de carte-cadeau aux dîners d’employés, genre de repas-partage. Dans l’ensemble, la sélection est jugée comme peu satisfaisante.

En fait, il appert que le recours à ces dîners ou soupers du temps des fêtes est l’outil préféré des employeurs pour montrer qu’ils font quelque chose pour afficher leur appréciation de leur personnel, et ce dans 40 % des cas.

Parmi les autres mesures, les plus populaires figurent l’octroi de journée de congés supplémentaires dans 28 % des cas ou un cadeau en bonne et due forme, mais seulement dans 16 % des cas.

Enfin, un tiers des employeurs ne fournit aucune reconnaissance à leurs employés en fin d’année.

Le saviez-vous?
Au Québec, un cadeau ou une récompense qu’un employeur offre à un employé constitue un avantage imposable dont la valeur doit être incluse aux cases A et L du relevé 1 (RL-1) de l’employé.
Si le cadeau ou la récompense n’est pas en argent, l’employeur doit inclure la TPS et la TVQ dans le calcul de la valeur de cet avantage.
Cela dit, un chèque-cadeau qui peut être utilisé pour acheter un bien ou un service chez un ou plusieurs commerçants n’est pas considéré comme étant des cadeaux ou des récompenses facilement convertibles en argent. Pour cette raison, ils ne sont donc pas imposables. Joyeuses fêtes!

moneysense.ca

Des différences provinciales où les Québécois festifs se démarquent

Les Canadiens des provinces de l’Atlantique sont les plus susceptibles de recevoir de l’argent. Alors, 23 % des travailleurs de ces quatre provinces s’attendent à obtenir un supplément sur leur chèque de paie, comparativement à 15 % à l’échelle nationale.

(© Ulrik Tofte, thinkstock.com)

Ce sont les milieux de travail au Québec qui sont les plus portés à la fête. Au moins 51% des répondants de cette province ont déclaré que leur lieu de travail tiendrait une fête de fin d’année, comparativement à la moyenne nationale qui est de 40 %.

Les travailleurs de la Colombie-Britannique sont les plus susceptibles d’obtenir du temps de congé supplémentaire, tandis que ceux du Manitoba et de la Saskatchewan sont les plus susceptibles de ne recevoir aucun signe de remerciement de leurs employeurs en fin d’année.

Dans ce sondage en ligne réalisé auprès de 1562 employés canadiens, du 1er au 4 novembre dernier, la marge d’erreur est de 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Les commerçants canadiens sont emballés par nos cadeaux de Noël cette année

PHOTO : ASSOCIATED PRESS / GUNNAR RATHBUN

RCI avec les informations de Brandie Weikle de CBC News 

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Catégories : Économie, Société
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