Les citoyens sont-ils satisfaits de la manière dont est dirigé le Canada? D’un océan à l’autre, le degré de satisfaction diffère beaucoup d’une province à l’autre, révèle un nouveau sondage. Le plus grand écart se situe entre le Québec et l’Alberta.
Selon le sondage mené par l’Institut Angus Reid, 6 Canadiens sur 10 en moyenne se disent satisfaits et optimistes quand vient le temps de poser un regard critique sur le pays. La plupart de ces personnes sont concentrées au Québec, en Ontario, dans les provinces de l’Atlantique et, dans une moindre mesure, en Colombie-Britannique.
L’humeur change sensiblement lorsque l’on s’attarde sur les autres provinces de l’Ouest. Sept Albertains sur 10 affirment être insatisfaits. Trois résidents de la Saskatchewan sur cinq et près de la moitié des Manitobains sont du même avis. La proportion de citoyens mécontents a augmenté dans chacune des trois provinces de l’Ouest depuis 2016, indique l’Institut.
L’organisme à but non lucratif explique cette désaffection par de mauvaises perspectives économiques et des politiques qu’ils ne jugent pas en leur faveur. Parmi les citoyens qui ont appuyé le Parti libéral durant les dernières élections fédérales en octobre dernier, le taux de satisfaction est très important.
Tandis que les électeurs conservateurs sont trois fois moins susceptibles de partager ce point de vue. Rappelons que les libéraux ont remporté les élections, mais qu’ils n’ont pas réussi à faire élire des députés en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.
- Le bien-être financier est un facteur, mais sans doute moins important que l’espoir pour son avenir.
- Les Canadiens dont le revenu familial est le plus élevé sont les plus heureux (82 % d’optimisme), mais ceux dont le revenu familial est le plus faible sont aussi étonnamment optimistes (68 %).
- Les Québécois sont les plus heureux en ce qui concerne l’avenir de leur propre province (73 %). Ils sont suivis par les Britanno-Colombiens (57 %).
- Les préoccupations concernant la jeune génération sont nombreuses. Dans tous les groupes d’âge, trois Canadiens sur cinq se disent pessimistes quant à l’avenir des jeunes.
(Source : Institut Angus Reid)
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