En solidarité envers la communauté autochtone opposée à un projet de gazoduc en Colombie-Britannique, des membres des Premières Nations ont organisé des manifestations qui bloquent des lignes de train partout au Canada.
Le pipeline, dont le tracé est censé traverser le territoire des chefs héréditaires Wet’suwet’en dans l’Ouest canadien même s’ils n’ont pas donné leur accord, a déclenché une vague de manifestation à l’échelle du pays. Plusieurs activités ferroviaires ont été interrompues, notamment en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec.
Comment faire cesser les blocages des trains par des manifestants un peu partout au pays? Les Ex en débattent. #polcan #assnat @magregoire @MathieuTraversy @yolandejames pic.twitter.com/tIe0VZ1fr5
— Julie Drolet (@juliedroletrdi) February 12, 2020
En voyage au Sénégal, le premier ministre Justin Trudeau a réagi. Malgré la distance, il a dit être au fait de la situation et a assuré qu’il compte s’entretenir bientôt avec un certain nombre de ministres afin de suivre les « enjeux » au Canada.
« Nous sommes évidemment très fiers du fait qu’au Canada, on est une démocratie qui reconnaît, qui va toujours défendre, le droit de manifester de façon paisible, a déclaré Justin Trudeau en conférence de presse à Dakar. Mais nous sommes aussi un pays de la règle de droit, et c’est important que toutes ces lois soient respectées. »
Des militants anti-pipeline occupent des campements sur le territoire ancestral revendiqué par la nation Wet’suwet’en.
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