La révélation mardi, par l’agence de Santé publique du Québec, voulant qu’une personne infectée ait voyagé en autobus ainsi qu’au coeur du métro de Montréal a forcé les responsables à réviser une nouvelle fois leur plan de nettoyages des surfaces avec lesquels les usagers entrent en contacts fréquents.
Une semaine après avoir annoncé que les wagons de métro feraient l’objet d’un nettoyage aux sept jours plutôt qu’au cinq à six semaines, la Société de transport de Montréal (STM) déclare que la fréquence de nettoyage des autobus, wagons de métro ainsi que les stations de métro sera une nouvelle fois augmentée.
Les sangles, les poignées et les poteaux seront notamment nettoyés tous les deux jours.
Il y a quelques jours pourtant, la STM affirmait que procéder au nettoyage plus d’une fois aux sept jours était impossible. Le faire tous les jours, comme à Toronto, n’était pas réaliste, affirmait l’entreprise publique montréalaise qui soutenait ne pas pouvoir y affecter suffisamment de personnel.
Rappelons que des mesures de nettoyage beaucoup plus strictes en lien avec la propagation possible du coronavirus ont été prises en Ontario par la Commission de transport de Toronto (CTT) et par l’agence de transport provincial Metrolinx.
Ces deux organisations désinfectent maintenant quotidiennement les « zones de contacts élevés », comme les poignées, avec des produits industriels.
Le coronavirus peut vivre sur certaines surfaces jusqu’à 3 jours, selon de nouveaux tests
La Société de transport de Montréal (STM) affirmait mercredi que le virus ne survit pas plus de trois heures sur les surfaces sèches et que les risques de contagion restent ainsi faibles.
Pourtant, le nouveau coronavirus peut vivre dans l’air pendant plusieurs heures et sur certaines surfaces de deux à trois jours, comme l’ont montré des tests effectués par le gouvernement américain et d’autres scientifiques.
Selon les travaux de recherche publiés mercredi, le virus peut aussi se propager dans l’air et y survivre pendant 24 heures.
Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé un appareil de nébulisation pour mettre des échantillons du nouveau virus dans l’air, imitant ce qui pourrait se passer si une personne infectée toussait ou faisait passer le virus dans l’air d’une autre manière.
Les tests ont été réalisés par des scientifiques du National Institutes of Health, de l’Université de Princeton et de l’Université de Californie avec le financement du gouvernement américain et de la National Science Foundation.
RCI avec les informations de La Presse canadienne, Time magazine et la contribution de Radio-Canada
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