Alors qu’elle avait décidé de maintenir ses audiences d’expulsion de locataires en pleine crise du coronavirus, la Régie du logement du Québec est finalement revenue sur sa décision dimanche soir.
« La Régie du logement prend les actions nécessaires pour limiter la propagation du coronavirus (COVID-19) au sein de la population qu’elle dessert et annonce un ralentissement de ses activités à compter du 16 mars 2020 », a déclaré la Régie dans un communiqué de presse.
Elle cesse les audiences d’expulsion jusqu’au 27 mars prochain, inclusivement, mais maintient plusieurs services comme celles demandant une intervention exceptionnelle ou les demandes de nature urgente qui soulèvent un risque pour la santé ou la sécurité des personnes.
#COVID19 | En ce qui concerne les audiences de la Régie du logement, je tiens à assurer les citoyens que leurs droits demeurent protégés! (1/2)
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La Régie du logement du Québec a fortement été critiquée pour avoir maintenu jusqu’à dimanche ses audiences d’expulsion, une décision qu’un regroupement de locataires avaient qualifiée d’« irresponsable », en particulier dans un contexte de pandémie.
Le Regroupement des comités de logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) s’inquiétait d’ailleurs des personnes qui doivent se mettre en quarantaine, mais qui se retrouvent à la rue.
La suspension pour une semaine des audiences d’expulsion demeure toutefois trop courte, selon une soixantaine d’avocats du Québec qui se préoccupent des locataires les plus fragiles.
Avec La Presse canadienne
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