La Dre Theresa Tham, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a décidément le bras long. Voilà qu’elle fait maintenant une incursion dans les chambres à coucher des Canadiens en leur suggérant de porter un masque lors de rapports sexuels avec une nouvelle personne. Elle précise toutefois que l’activité sexuelle la moins risquée en temps de pandémie demeure la masturbation.
« Les activités sexuelles les moins risquées pendant que sévit la COVID-19 sont celles où vous êtes seul », rappelle la Dre Theresa Tam, dans une déclaration écrite transmise aux médias.
Pour limiter le risque d’infection et de propagation du coronavirus, elle suggère également aux Canadiens d’éviter généralement les baisers ou de faire en sorte que les visages ne se touchent pas lors des rapprochements intimes avec de nouveaux partenaires. Pour simplifier l’affaire, elle propose de porter un masque couvrant le nez et la bouche.
« Si vous décidez d’avoir des rapports sexuels en personne avec quelqu’un qui ne fait pas partie de votre ménage ni de votre bulle sociale, vous pouvez prendre certaines mesures pour réduire les risques », ajoute-t-elle, en précisant qu’une relation de confiance est primordiale.
Le port du condom comme outil de protection figure aussi dans la liste de la responsable de la santé bien que selon les données actuelles, le risque de transmission de la COVID-19 par le sperme ou les sécrétions vaginales demeure « très faible ».

« En prenant ces précautions et en étant conscients des risques qu’ils prennent, les Canadiens peuvent trouver des façons de profiter de moments d’intimité sans compromettre les progrès que nous avons tous accomplis dans la lutte contre la COVID-19 », conclut la Dre Tam. (iStock)
Soyez créatif et placez un mur muni d’un trou entre vous
Au mois de juillet dernier, l’agence de santé publique en Colombie-Britannique avait fait sourciller plusieurs personne en proposant aux citoyens de cette province à l’ouest du pays d’essayer des « trous de la gloire » (Glory holes) pour des relations sexuelles plus sûres en période de pandémie.
L’agence suggérait d’ériger des barrières entre les partenaires, un peu comme des « glory holes » (si vous ne connaissez pas le terme, mieux vaut faire votre propre recherche sur ce terme). « Utilisez des barrières, comme des murs et des glory holes, qui permettent les contacts sexuels mais empêchent les contacts face à face.»
Bien entendu, peu importe la méthode utilisée ou la position adoptée, on recommande de toujours vous laver les mains et le corps à l’eau et au savon avant et après.
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Dix-sept services de police desservant près des deux tiers de la population canadienne ont participé à l’enquête : la Gendarmerie royale du Canada, la Police provinciale de l’Ontario et les forces policières de près d’une douzaine de grands centres urbains, dont Toronto, Vancouver, Calgary, Edmonton, Regina, Winnipeg et Ottawa. (REUTERS)
RCI avec CBC News et La Presse canadienne
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