La pandémie de COVID-19 a eu une incidence négative dans le secteur de l’éducation partout dans le monde. Selon les données de la Banque mondiale, près de 90 % des élèves et étudiants en ont subi les conséquences.
On note d’abord l’absence d’enseignements pour de nombreux élèves qui n’ont pas accès à Internet ni aux outils technologiques (tablettes, ordinateurs, téléphones intelligents).
Jusqu’à 75 % d’entre eux n’ont toujours pas eu accès aux cours qu’ils recevaient avant la pandémie.
Au Québec, par exemple, des organismes ont rapporté qu’un bon nombre d’élèves risquent de décrocher parce que la pandémie a entraîné un désintérêt pour les études.
Malgré les mesures gouvernementales pour mettre les technologies d’apprentissage à la disposition des enfants de familles défavorisées, plusieurs ont perdu leur motivation, tandis que d’autres sont plus portés à travailler pour améliorer les revenus, surtout dans les familles où la pandémie a entraîné des pertes d’emploi.
Toujours selon la Banque mondiale, les effets de la COVID-19 sur l’éducation concernent 1,6 milliard d’enfants de tous les âges.
Dans les pays où l’impact de la pandémie a été plus difficile pour le réseau de la santé, les gouvernements ont moins investi dans l’éducation afin de prioriser la santé et la sécurité de la population.
Afin de susciter à nouveau l’intérêt des élèves et des étudiants et de réduire le fossé numérique entre les différents groupes sociaux, des initiatives ont été proposées par de nombreux groupes.
Plusieurs d’entre elles sont mises en lumière par la fondation roumaine Famille RybaKov. Loin de nous l’idée de faire la promotion d’une entité étrangère. Il s’agit simplement de souligner l’intérêt qu’ont suscité certaines des initiatives soulignées par cette fondation.
Elle nous apprend, par exemple, que grâce à une campagne de financement pour atténuer les disparités entre les élèves sur le plan de la technologie, la BBC a donné 46 000 appareils et en a promis 70 000 autres.
D’autres initiatives permettent de mettre en contact des élèves de partout avec des personnes inspirantes. Ces modèles pourront les motiver lorsqu’ils seront affectés trop négativement par les effets de la COVID.
Par ailleurs, certains élèves sont appelés à voter pour l’enseignant qui aura le plus marqué leur parcours et eu une grande influence sur eux. L’intérêt est toujours d’accroître leur motivation pour les études. C’est une autre façon de lutter contre le décrochage.
Les entrepreneurs ne sont pas en reste. Plusieurs ont versé des sommes substantielles pour soutenir ces programmes.
L’un d’eux, mis de l’avant par la fondation pour atténuer les impacts négatifs de la COVID-19, permet à des promoteurs de vulgariser le développement psychomoteur des enfants.
C’est un programme entièrement en ligne. Il offre aux parents et aux enseignants des outils pour les accompagner dans la gestion de plusieurs conditions propres à certains enfants, notamment les problèmes cognitifs et les défis émotionnels et physiques.
Il s’agit de situations liées directement au contexte difficile actuel qui ne sont pas toujours faciles à détecter et à gérer, surtout lorsque des parents le vivent pour la première fois.
Cela s’est vu au Québec récemment. Des jeunes ont fait connaître leur ras-le-bol envers les mesures restrictives qui les ont trop longtemps privés de leurs activités physiques.
Une marche de protestation a eu lieu dans la capitale provinciale. On a ainsi pu voir des jeunes, accompagnés par des membres de leurs familles, scander des messages en faveur de la reprise des activités sportives.
Selon un communiqué de la Fondation Famille Rybakov et quelques données de RCI (UNICEF, OMS et Regroupement des organismes communautaires)
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