Conseil de l’Arctique: Aglukkaq veut accroître la présence de l’industrie

Un ours polaire sur les glaces dans la baie de Baffin, dans l'Arctique. (Jonathan Hayward, La Presse Canadienne)
Un ours polaire sur les glaces dans la baie de Baffin, dans l’Arctique. (Jonathan Hayward, La Presse Canadienne)

Offrir une plus grande place à l’industrie lors du premier forum international sur les questions du Nord ne fera pas obstruction au dossier environnemental, a soutenu la ministre de l’Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l’Arctique, Leona Aglukkaq.

Mme Aglukkaq, qui obtiendra mercredi la présidence du groupe des huit nations du cercle polaire, affirme que la recherche environnementale se poursuivra, et qu’elle favorise l’intérêt de l’ensemble des régions de l’Arctique.
Dans le cadre du mandat de deux ans de la ministre à la tête du Conseil de l’Arctique figure pourtant un plan visant à créer un forum des affaires arctiques, qu’elle a décrit comme une façon, pour les habitants et les entreprises de cette région, de partager des idées et des solutions.

Selon Mme Aglukkaq, ce forum permettrait entre autres aux compagnies d’échanger des informations sur le pergélisol et le transport.

Un passage au développement local serait un changement pour le conseil. Depuis sa création à Ottawa, il y a 16 ans, l’organisme s’est concentré sur des questions internationales, comme, en 2011, le traité de recherche et de sauvetage, ainsi qu’un pacte visant à éviter les déversements pétroliers qui devrait être signé mercredi.

Le regroupement a également mené plusieurs études environnementales circumpolaires. La semaine dernière, le conseil a publié la première étude d’importance sur l’acidification de l’océan Arctique en raison des gaz à effet de serre.

Pour la ministre Aglukkaq, toutefois, il est temps que le conseil s’attaque aux préoccupations immédiates des habitants du Nord, à savoir s’intéresser aux considérations économiques régionales. Mme Aglukkaq fait état d’un `fossé’ entre la science et des décisions `pleinement informées’ grâce à l’apport de l’industrie.

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