Facture de l’acidification des océans très salée pour les Canadiens
L’acidification s’accélère selon le 2e volet du rapport du GIEC publié jeudi
La semaine dernière, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) évoquait un réchauffement « sans équivoque » et « sans précédent » et affirmait que tous les indicateurs du réchauffement climatique sont au rouge.
Dans le second volet de son enquête publié ce jeudi matin, voici que le GIEC s’attarde au danger particulier de l’acidification des océans.
Un tiers du gaz carbonique produit par les humains est capturé et stocké par les océans, ce qui est au préalable une bonne affaire. C’est comme si les océans venaient balayer un tiers de toute notre pollution sous le tapis.
Le problème c’est que tout ce CO2 augmente l’acidité, ce qui est mortel à la vie dans les océans.
Écoutez le reportage de Stéphane Parent ici
L’acidification au large des côtes canadiennes amplifie le réchauffement mondial
Le Canada se trouve aux premières loges d’un précipice écologique qui se creuse en ce moment au large des deux grandes côtes océaniques est-ouest du Canada.
L’acidification est très sévère au large de la côte est du Canada, où globalement elle semble plus élevée qu’ailleurs. Elle se produit aussi plus rapidement que partout ailleurs sur la planète dans l’océan Arctique canadien. Enfin sur la côte du Pacifique, on relève la présence de « zone océaniques mortes » nombreuses et vastes.