Yukon : une bactérie nordique au secours de sites miniers contaminés

Le chercheur Guillaume Nielsen tente d'utiliser des bactéries nordiques pour faire la biorestauration des sites miniers contaminés. (yukoncollege.yk.ca)
Le chercheur Guillaume Nielsen tente d’utiliser des bactéries nordiques pour faire la biorestauration des sites miniers contaminés.
(yukoncollege.yk.ca)
Un chercheur du Collège du Yukon étudie comment une bactérie nordique peut aider à nettoyer les métaux lourds qui se trouvent dans l’eau contaminée des sites miniers.

L’étudiant au doctorat Guillaume Nielsen utilise des matériaux locaux tels que les copeaux de pin et du biocharbon pour produire la bactérie et étudie l’effet de cette dernière sur l’eau de mine contaminée.

Le chercheur travaille actuellement en laboratoire et il doit poursuivre son travail sur le terrain l’été prochain, au site minier de Keno Hill.

Si sa recherche, qui est appuyée par le gouvernement du Yukon et la compagnie minière Alexco Resource Corp., est concluante, la bactérie pourra être utilisée dans de nombreux anciens sites miniers du territoire.

La présidente du secteur de la recherche industrielle du Centre de recherches du Yukon, Amelie Janin, croit que la technique pourrait permettre d’éliminer près de 90 % des contaminants.

« S’il était possible de voir cette technologie à l’oeuvre sur l’ensemble d’un site minier, ce serait fantastique. C’est ce que je veux voir », a-t-elle déclaré.

Le président de la minière Alexco Resource Corp. souligne qu’ « en utilisant des produits locaux, cela évitera d’avoir à envoyer des matériaux de l’extérieur du Yukon aux sites miniers éloignés du territoire. »

Ce type de projet de biorestauration est nouveau dans le nord du Canada, mais il a déjà été utilisé avec succès au sud du 60e parallèle.

Radio-Canada

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