Sauter un repas pour venir en aide aux banques alimentaires au Nunavut
Dans son rapport Bilan-Faim 2015, l’ONG Banques alimentaires du Canada soulignait que, dans les territoires nordiques du Canada ce qui inclut aussi le nord des provinces, un ménage sur cinq doit se priver de repas parce qu’il n’a pas assez de nourriture à la portée de la main, ou encore, mange de la nourriture sous-optimale parce qu’il ne peut pas se permettre d’avoir de la meilleure nourriture.
Cette situation a donc de très mauvaises conséquences sur la santé des gens du Nord.
Rien qu’en janvier, plus de 850 000 personnes se sont tournées vers les banques alimentaires au pays.
De son côté, Nutrition Nord Canada demande au gouvernement canadien d’encourager les populations nordiques à pratiquer la chasse et la cueillette traditionnelle, pour faire face aux besoins alimentaires des communautés nordiques et affronter un tant soit peu les coûts exorbitants des produits importés tels les fruits et légumes frais.
Des familles avec de jeunes enfants
À Iqaluit, la banque alimentaire Niqinik Nuatsivik vient en aide à quelque 1 000 personnes tous les mois et près de la moitié d’entre elles ont moins de 18 ans.
On note une recrudescence des besoins en nourriture pour bébés, en couches et autres accessoires pour nourrissons.
Sauter un repas pour aider le Nord
Feeding Nunavut, une ONG ontarienne propose une approche novatrice afin de venir en aide aux populations nordiques en « sautant un repas » et de faire don de la valeur de ce repas afin de venir en aide aux banques alimentaires du Nunavut.
Des petits dons qui vont loin
Feeding Nunavut a été créé l’été dernier et, à ce jour, on a amassé 5 400 dollars en dons qui ont été remis à la banque alimentaire Anniumapkainiq de Gjoa Haven, à la banque alimentaire Taloyoak de Taloyoak, au programme alimentaire en milieu scolaire Tusarvik à Naujaat, au programme des petits déjeuners de l’école Sam Pudlat de Cape Dorset.
-RCI, CBC, Feeding Nunavut, Banques alimentaires Canada