Un nouveau programme scolaire plus flexible adopté au Yukon
Le Yukon annonce la mise en oeuvre dès septembre d’un nouveau programme scolaire plus flexible et qui permet l’apprentissage expérientiel, ou par projet.
Le programme est en fait celui de la Colombie-Britannique, mais que le territoire a adapté aux réalités du Yukon, particulièrement en ce qui a trait à l’histoire des Premières Nations, selon la sous-ministre à l’Éducation, Judy Arnold.
Les ajustements aux réalités du Yukon se poursuivront d’ici la fin de l’année scolaire et le nouveau programme entrera en fonction dès la rentrée pour les années allant de la maternelle à la 9e année. Le programme pour les niveaux allant de la 10e à la 12e année sera intégré à la rentrée 2018.
Des sessions d’informations publiques seront par ailleurs tenues dans toutes les collectivités du Yukon pour permettre aux parents de se familiariser sur ce que contient le nouveau programme. « Les parents peuvent parfois trouver que l’enseignement est bien différent de ce qu’ils ont connu », a admis la sous-ministre.
Judy Arnold soutient que les élèves continueront à être évalués par des examens et de recevoir des bulletins de notes. Les examens auront la flexibilité de pouvoir à l’occasion être repris, ou prendront la forme d’une présentation orale pour laquelle une note de compétence sera attribuée.
La sous-ministre adjointe aux écoles publiques, Nicole Morgan, explique que le programme permettra d’intégrer plus d’une matière scolaire lors d’activités concrètes.
La Commission scolaire francophone satisfaite
Le directeur général de la Commission scolaire francophone du Yukon, Marc Champagne, affirme que ce nouveau programme est une avancée pour l’éducation dans le territoire. « L’intention de tout ça, au bout du compte, c’est d’avoir une approche qui est plus centrée sur l’élève […] plutôt que d’avoir une structure rigide qui obligeait un peu de faire la même chose avec tous les élèves. »
Le programme sera également suivi à l’École Émilie-Tremblay et à l’Académie Parhélie, mais vient, selon le directeur, rejoindre des approches déjà en place dans les écoles francophones. « Nous mettons déjà beaucoup d’emphase sur l’intégration de la matière, sur l’expérientiel, sur la différenciation de ce qu’on fait en salle de classe alors c’est un peu comme si les programmes se rattrapent à la pratique chez nous. »