De nouvelles audiences annoncées dans l’enquête canadienne sur les femmes autochtones

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La Commissaire en chef de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées, Marion Buller, à Vancouver le 6 juillet 2017. (Radio-Canada)
Marion Buller, la Commissaire en chef de l’Enquête nationale sur les femmes autochtones et les filles disparues et assassinées (ENFFADA), a annoncé une nouvelle série d’audiences qui traverseront neuf villes à compter du mois de septembre.

L’équipe se rendra dans chacune des communautés à compter de cet été pour une visite de reconnaissance et de préparation en amont. « Le travail de terrain est essentiel. Nous l’avons appris à Whitehorse [où se sont tenues les premières audiences en mai], a déclaré Marion Buller en conférence de presse à Vancouver. Nous devons nous préparer et préparer les familles qui interviendront. »

Les audiences d’automne passeront, dans l’ordre, par Thunder Bay, en Ontario, Smithers, en Colombie-Britannique, Winnipeg, au Manitoba, Saskatoon, en Saskatchewan, Halifax, en Nouvelle-Écosse, Edmonton, en Alberta, Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, Maliotenam, au Québec et Rankin Inlet, au Nunavut.

L’Enquête souhaite, par la suite, mettre en place des audiences hivernales et printanières dans des communautés plus petites et plus reculées. Mais celles-ci n’ont pas encore été annoncées.

Panel à Winnipeg et à Montréal

En plus des visites préparatoires cet été et des nouvelles audiences à l’automne, deux panels de discussion avec des experts seront également organisés. Le premier se tiendra à Winnipeg durant la semaine du 21 août et aura pour thème « Lois autochtones et décolonisation ». Le second aura lieu à Montréal pendant la semaine du 2 octobre et abordera la question des droits de la personne.

L’ENFFADA a été formée dans le but d’examiner les causes systémiques des violences à l’encontre des femmes et des filles autochtones au Canada. L’autre enjeu est de trouver un moyen d’honorer la mémoire des victimes qui se chiffrent entre 1000, selon la Gendarmerie royale du Canada, et 4000, selon les militants de la cause.

La première audience publique a eu lieu à Whitehorse, du 30 mai au 2 juin, mais la procédure a ensuite accusé des retards et les témoignages ont été reportés.

Marion Buller ne compte pas démissionner

Interrogée au sujet des démissions en cascade au sein de son équipe, dont celle de sa directrice générale, Michele Moreau, la Commissaire en chef a défendu ses employés. « Ils sont partis pour des raisons personnelles, certains pour le poste d’une vie. Nous sommes préparés au roulement des équipes, cela ne change en rien les projets », a-t-elle assuré, balayant également d’un revers de manche les rumeurs sur sa propre démission.

Le rapport final de l’Enquête doit être rendu à la fin de 2018.

Radio-Canada

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