Le couvert de glace en Arctique n’a atteint que 4,64 millions de kilomètres carrés en septembre

(NOAA / The Associated Press)
Plusieurs études tracent un lien direct entre le déclin du couvert de glace en Arctique, le déplacement du courant-jet et certains épisodes de phénomènes météorologiques extrêmes.(NOAA / The Associated Press)
Le couvert de glace dans l’Océan arctique cet été est tombé à un niveau des plus bas cette année.

C’est ce qu’on peut lire dans le plus récent rapport du National Snow and Ice Data Center (NSIDC, le Centre national de données des couverts de neige et de glace) un organisme américain d’analyse et de distribution d’informations scientifiques.

Le 13 septembre dernier, le NSIDC a mesuré un couvert de glace qui avait atteint sa plus petite surface cette année soit 4,64 millions de kilomètres carrés.

Le climatiseur de la planète

L’Arctique agit comme climatiseur de la planète et son action sur le climat est essentielle. Nombre d’articles scientifiques et d’études en profondeur tracent un lien direct entre le déclin du couvert de glace en Arctique, le déplacement du courant-jet et certains épisodes de phénomènes météorologiques extrêmes.

Cette année, le couvert de glace en Arctique est inférieur de 1,58 million de kilomètres carrés de la moyenne des minima des trente dernières années quoique supérieur de 1,25 million de kilomètres carrés de son niveau record le plus bas enregistré en 2012.

Bien que supérieur, le couvert de glace de 2017 n’est pas un signe de redressement depuis 2012. En fait, le record de tous les temps de cette année-là est un phénomène épisodique.

Mesures du couvert de glace observées par le NSIDC le 13 septembre 2017. (NSIDC)

Le réchauffement climatique causé par l’activité humaine sur Terre causera irrémédiablement une réduction constante du couvert de glace en Arctique

Pour arriver à ces résultats, le NSIDC se sert de données satellitaires depuis 1979.

À propos du NSIDC

Le National Snow and Ice Data Center étudie les zones gelées de la Terre qu’on appelle cryosphère.

Le NSIDC se concentre sur l’étude de la neige, de la glace, des glaciers des sols gelés (pergélisols) et de leurs effets sur le climat.

Le NSIDC fait partie du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences (Institut coopératif de recherche en sciences environnementales) de l’Université du Colorado.

Raymond Desmarteau, Radio Canada International

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