Dans le Grand Nord canadien, les militaires vont déployer leur deuxième unité de purification d’eau

Des militaires canadiens à l’aéroport d’Iqaluit. (Forces armées canadiennes)
Les Forces armées canadiennes disent que leur deuxième unité de purification d’eau par osmose inverse devrait atterrir à Iqaluit dimanche soir. Le premier est arrivé samedi et les militaires essaient de déterminer où ils pourront les installer en ville.

Ce système de traitement des eaux portatif est semblable à ceux utilisés lors de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires. Selon le major Scott Purcell, commandant de la Force opérationnelle interarmées Nord, les militaires fabriqueront de l’eau sur place et travailleront avec la Ville pour la distribuer aux résidents.

Depuis le début de la crise, les habitants et des employés municipaux puisent leur eau dans la rivière Sylvia Grinnel, une eau que les militaires vont peut-être aussi utiliser.

« Même si la rivière gèle, cela semble être une solution viable », dit le Major Purcell.

Cependant, le froid pose un risque aux unités de traitement de l’eau, car ces équipements sont généralement déployés dans des climats plus chauds. « C’est un défi important sur lequel travaillent nos techniciens », explique le major Scott Purcell.

Une mère de famille, Taylor Matchett, estime cependant que la distribution des bouteilles d’eau est jusqu’à présent bien organisée à Iqaluit, tandis que la ville est sous un état d’urgence en raison de la présence d’hydrocarbures dans son eau du robinet.

D’après Taylor Matchett, la Municipalité se sert de Facebook pour indiquer où se trouvent les sites de distribution d’eau : « Le système est vraiment étonnant ».

La fille de 3 ans de Taylor Marchett fait la queue avec d’autres habitants d’Iqaluit pour remplir son bidon d’eau potable. (Taylor Marchett)

Mme Matchett souligne la présence de nombreux bénévoles qui portent des bouteilles d’eau jusqu’aux voitures aux centres de distribution. Les résidents doivent aussi donner leur adresse, mais les centres sont accommodants lorsque l’on vient ramasser des bouteilles pour un ami ou un aîné qui ne peut se déplacer.

Autrement dit, il y a une grande différence par rapport au début de la crise, lorsque son mari avait dû payer 32 $ pour une caisse d’eau dans un magasin après avoir attendu pendant deux heures l’arrivée d’un camion-citerne qui n’est jamais venu.

Avec les informations de Liny Lamberick

Radio-Canada

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