L’art inuit en péril
Statuettes en os de baleine, phoques en pierre à savon, la sculpture inuite est toujours à l’honneur dans les vitrines des galeries d’art de tous les quartiers touristiques des grandes villes canadiennes.
L’économie liée aux arts inuits avoisine les 90 millions de dollars, mais cette industrie est en péril. Le Nunavik produit de moins en moins d’artistes, ce que déplore l’un des sculpteurs inuits les plus connus, Peter Qumaluk Ittukalla. Et tout comme les artistes, les collectionneurs se font aussi de plus en plus discrets.
Le propriétaire de la galerie Elca London à Montréal, Mark London, explique que si à une certaine époque l’art inuit était recherché par le grand public, il n’est maintenant plus à la mode.
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