Avec peu de moyens, cet organisme nordique offre un grand soutien à des personnes handicapées

Créé en 1964, l’organisme d’aide aux personnes handicapées Yukon Association for Community Living offre beaucoup de services avec un petit budget. La subvention de 42 400 $ qu’il vient de recevoir d’Ottawa a donc un impact considérable.
Plus d’un demi-siècle après la création de l’organisme, le président Patrice Berrel constate qu’il reste encore beaucoup à faire pour sensibiliser les gouvernements.

Yukon Association of Community Living soutient les adultes qui vivent avec un handicap. « On représente tous les gens. C’est pas juste l’autisme, le syndrome d’alcoolisme foetal, ou les difficultés d’apprentissage, tout le monde, dit Patrice Berrel. S’ils viennent à travers la porte, on essaie de les aider autant qu’on peut. On gère toute la vie d’un individu. »
L’organisme offre du transport, par exemple, puisque la majorité de leurs quelque 500 clients annuels n’ont pas de voiture. Les travailleurs offrent de l’appui pour trouver de l’emploi à travers certains partenariats avec des entreprises, à gérer les finances personnelles, et des activités de loisir.
Financement pour salle de bain adaptée

L’organisme a obtenu au cours de l’hiver une subvention gouvernementale de 42 400 $ du fédéral pour la rénovation de la cuisine et de la salle de bain qui n’étaient jusqu’ici pas facilement accessible pour un fauteuil roulant ou une marchette. L’argent a également servi à installer un mécanisme qui permet aux personnes en fauteuil roulant d’ouvrir la porte des locaux et d’entrer sans assistance.
Patrice Berrel apprécie avoir eu accès à au Fonds fédéral pour l’accessibilité, mais admet que l’attente des subventions est difficile. Il évalue à environ 200 000 $ le budget annuel pour l’organisme qui compte cinq travailleurs.

« Comme tous les organismes sans but lucratif, c’est dur. On essaye d’exister tant qu’on peut avec pas beaucoup d’argent. Mais on a fait beaucoup de progrès. »
Patrice Berrel a trois souhaits : « Tout le monde doit comprendre comment la vie de ces personnes est dure. Comme je dis, tout le monde va avoir un handicap avant de décéder. Ensuite, il faut de l’argent, du fédéral, du provincial et municipal aussi. Et puis, que les entreprises prennent l’appui pour embaucher des personnes avec un handicap. »