Ottawa et Québec financeront la construction d’un institut de recherche nordique
Le dernier morceau qui manquait pour lancer la construction de l’Institut nordique du Québec (INQ) sur le campus de l’Université Laval est finalement arrivé, vendredi matin.
Annonçant un investissement de 25,5 millions $, le gouvernement fédéral est venu boucler le budget de 83,5 millions $ du projet qui était dans les cartons de l’Université Laval (situé à Québec, la capitale provinciale) et du gouvernement du Québec depuis bientôt neuf ans.
Un soutien fédéral longuement attendu
Alors que l’apport d’Ottawa se faisait attendre depuis plusieurs années, les élus fédéraux présents vendredi ont plutôt justifié ce délai par des raisons logistiques.
« À Ottawa, la machine fonctionne différemment, de telle sorte que lorsque le montant global est entendu, on fait l’annonce », a répondu le ministre fédéral du Développement social, Jean-Yves Duclos.
Écoutez le reportage de Charles D’Amboise pour Le téléjournal :
Aussi présent aux côtés des élus provinciaux et fédéraux, le maire Régis Labeaume semblait bien satisfait que le projet de l’INQ voit enfin le jour.
Le bâtiment de l’INQ abritera sous un même toit près de 200 chercheurs qui étudieront notamment sur les ressources naturelles du nord, le développement durable et l’impact des changements climatiques sur les peuples qui habitent ce territoire.
« C’est un bâtiment ultramoderne qui va rivaliser avec les instituts nordiques qui existent ailleurs dans le monde », a déclaré le directeur de la science et de l’innovation pour l’Institut nordique du Québec, Louis Fortier.
Des partenariats pour mieux étudier les changements climatiques
Plusieurs partenariats avec les communautés nordiques et les nations autochtones seront aussi développés. Les experts tenteront de mieux comprendre les répercussions des changements climatiques dans ces collectivités.
« Pour avoir été dans le Nord, je peux vous dire que c’est une réalité qui se vit dans ces régions-là », a déclaré le ministre fédéral des Infrastructures. François-Philippe Champagne.
Réunis sous un même toit, les chercheurs pourront aussi prévoir plusieurs missions comme celles déjà réalisées à bord du brise-glace Amundsen.
Le nouveau pavillon doit accueillir ses premiers chercheurs dès 2022.